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Auteurs-survivants

En racontant leur histoire, les auteurs ont pu se libérer. Pendant de longues années, nous n’en avons pas parlé, même une fois devenus citoyens de sociétés libres. Aujourd’hui, alors qu’enfin nous écrivons sur les expériences qui furent les nôtres durant cette période sombre de l’Histoire, conscients que nos récits seront lus et qu’ils nous survivront, il nous est possible de nous sentir complètement libérés. Ces documents historiques uniques aident à donner un visage aux disparus et permettent au lecteur de mesurer, récit après récit, l’énormité de ce qui est arrivé à six millions de Juifs.

David J. Azrieli, C.M., C.Q., M.Arch
Survivant de l’Holocauste et fondateur de la Fondation Azrieli

A
Judy Abrams

Judy Abrams

Judy Abrams est née le 28 avril 1937 à Budapest (Hongrie), elle a immigré à Montréal en 1949. Elle a enseigné le français à l’École internationale des Nations Unies à New York. Judy et son mari vivent à Montréal.

Judy Abrams est l'auteure de Tenuous Threads et de Retenue par un fil.

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Amek Adler

Amek Adler

Amek Adler (1928–2017) est né à Lublin, en Pologne. À la suite de sa libération en avril 1945, il a retrouvé sa mère et deux de ses frères. Il a vécu en Italie de 1945 à 1947, avant d’immigrer en Suède en 1948, puis au Canada en 1954, accompagné de sa femme, Ruth. À Toronto, Amek a fait sa place dans l’industrie de la fourrure ainsi que dans la bijouterie. Il a partagé avec de nombreux auditoires les expériences qu’il a vécues durant l’Holocauste, notamment en participant à plusieurs reprises à la Marche des vivants.

Amek Adler est l'auteur de Six Lost Years et Six années volées.

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Ferenc Andai

Ferenc Andai

Né à Budapest en Hongrie, Ferenc Andai (1925-2013) a immigré au Canada en 1957. Il a obtenu une maîtrise en études slaves de l’Université de Montréal, un diplôme en enseignement de l’Université McGill et également un doctorat en histoire (summa cum laude) de l’Université Loránd Eötvös à Budapest. Il a enseigné l’histoire, avant de diriger le département de sciences sociales d’une école secondaire. Ses mémoires Mint tanu szólni: bori történet (Être témoin: un récit de Bor), rédigés en hongrois et publiés par Ab Ovo en 2003, ont reçu le Prix national Miklós Radnóti en 2004.

Ferenc Andai est l'auteur de In the Hour of Fate and Danger.

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Molly Applebaum

Molly Applebaum

Molly Applebaum est née en 1930 à Cracovie (Pologne). Après la guerre, elle a passé trois ans dans des camps de personnes déplacées avant d’immigrer au Canada en tant qu’orpheline de guerre. Les Mots enfouis est la première traduction française du journal que Molly a rédigé en polonais de mars 1942 à janvier 1945, publié avec ses mémoires écrits dans les années 1990. Molly Applebaum vit à Toronto.

Molly Applebaum est l'auteure de Buried Words: The Diary of Molly Applebaum et des Mots enfouis : Le Journal de Molly Applebaum.

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Claire Baum

Claire Baum

Née en 1936 à Rotterdam (Pays-Bas), Claire Baum a été libérée par l'armée canadienne le 5 mai 1945, alors qu’elle vivait en clandestinité avec sa jeune sœur. En 1951, Claire et les siens ont immigré au Canada, où elle a épousé Seymour Baum en 1956. Ensemble, ils ont élevé trois enfants et fondé une entreprise très prospère. Depuis 1984, Claire s’est investie dans l’enseignement de l’histoire de l'Holocauste, elle s'adresse principalement à de jeunes étudiants avec qui elle partage ses expériences durant la guerre et sa gratitude envers le Canada, le pays de ses libérateurs. Claire vit à Toronto.

Claire Baum est l'auteure de The Hidden Package et du Colis caché.

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Bronia Beker

Bronia Beker

Bronia Beker, née Rohatiner (1920–2015) a vu le jour à Kozowa (Pologne, aujourd’hui en Ukraine). Après avoir épousé Joseph en 1945, Bronia et son mari ont immigré au Canada en 1948, où ils ont élevé leurs deux filles, Marylin et Jeanne.

Bronia Beker est l'auteure de Joy Runs Deeper et de Plus forts que le malheur.

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Joseph Beker

Joseph Beker

Joseph Beker (1913–1988) est né à Kozowa (Pologne, aujourd’hui en Ukraine). En 1948, Joseph et sa femme Bronia ont immigré au Canada où ils ont refait leur vie et élevé leurs deux filles, Marylin et Jeanne.

Joseph Beker est l'auteur de Joy Runs Deeper et de Plus forts que le malheur.

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Tibor Benyovits

Tibor Benyovits

Tibor (Ted) Benyovits (1932–2020) est né à Budapest (Hongrie). En 1949, il s’est installé en Israël où, de son union avec Miriam, est né leur premier enfant. Encouragés par leurs proches, ils ont immigré à Toronto en 1962, où Tibor a fondé une entreprise de machinerie qui a connu beaucoup de succès. Membre très impliqué de la synagogue Beit Rayim, Tibor a eu à cœur Israël et la vie juive tout au long de sa vie.

Tibor Benyovits est l'auteur de Unsung Heroes.

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Yittel Nechuma Bineth

Yittel Nechuma Bineth

Yittel Nechuma Bineth (née Kornelia Paskusz) a vu le jour le 7 juin 1929 à Csorna (Hongrie), elle est la benjamine d’une fratrie de huit enfants. Le père de Yittel est décédé six mois avant sa naissance. En 1944, alors âgée de quinze ans, Yittel est déportée au camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau. Sa mère, Lea Paskusz, l’a protégée durant cette épreuve qui a duré un an, à laquelle toutes deux ont survécu. À la fin de la guerre, elles ont retrouvé leurs proches encore en vie et ont entrepris de rentrer chez elles. Cependant, peu après, elles ont décidé de fuir la Hongrie pour l'Autriche. En 1950, Yittel a épousé Yaakov Bineth à Vienne. Après la naissance de leur premier enfant, ils ont immigré à Melbourne (Australie) où ils ont fondé un foyer et élevé sept enfants. Ils se sont ensuite installés à Montréal, au sein d'une communauté religieuse bien établie, afin de transmettre à leurs enfants la tradition juive orthodoxe observée par leurs ancêtres. La famille a ouvert l'une des premières grandes épiceries kasher de la ville, commerce qui a connu beaucoup de succès à Montréal. Yittel, qui a eu neuf enfants, de nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants, vit à Montréal.

Yittel Nechuma Bineth est l'auteure de « The Miracle of Our Survival », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Pinchas Eliyahu Blitt

Pinchas Eliyahu Blitt

Pinchas Eliyahu Blitt est né en 1931 ou en 1932 à Kortelisy (Pologne, aujourd’hui en Ukraine). En 1948, il a immigré avec sa famille au Canada, s’installant à Montréal où il a complété une formation d’enseignant et des études de droit. Outre une longue carrière d’avocat, Pinchas s’est investi pendant de nombreuses années dans la communauté théâtrale du Montréal yiddish. Père de trois enfants, il vit aujourd’hui à Montréal avec sa conjointe Gisele.

Pinchas Eliyahu Blitt est l'auteur de A Promise of Sweet Tea (Traduction française à venir).

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Max Bornstein

Max Bornstein

Max Bornstein (1921–2015) est né à Varsovie (Pologne). Après avoir vécu au Canada de 1923 à 1933, Max y est retourné en 1947. À Toronto, il a travaillé dans l'industrie du vêtement et a épousé Minnie, avec qui il a élevé deux enfants. Tout au long de sa vie, il a gardé un vif intérêt pour la physique quantique et la politique internationale, ainsi que pour le judaïsme et Israël. Ce n’est que tard dans sa vie que Max s’est découvert un talent pour le piano, qu’il jouait fréquemment pour les résidents de la maison de soins de longue durée où il vivait.

Max Bornstein est l'auteur de If Home Is Not Here et de Citoyen de nulle part.

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Chana Broder

Chana Broder

Chana Broder est née en 1938 à Siemiatycze (Pologne). Après la guerre, elle a vécu dans un camp de personnes déplacées en Italie avant d'immigrer en 1948 à Montréal, où elle a poursuivi ses études, s’est mariée et a élevé ses enfants. En 1972, Chana a déménagé avec sa famille en Israël, où elle est devenue enseignante d'anglais langue seconde. En 2013, elle a retrouvé les descendants de ceux qui l’avaient sauvée pendant la guerre et les a fait honorer du titre de Justes parmi les Nations. Chana réside en Israël.

Chana Broder est l'auteure de Daring to Hope (Traduction française à venir).

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Sonia Caplan

Sonia Caplan

Sonia Caplan (née Roskes) (1922–1987) was born in Białystok, Poland and was raised in the city of Tarnów. After being held in the Tarnów ghetto for more than two years and the Liebenau internment camp in Germany for another two years, Sonia was released to Switzerland with her mother and sister in January 1945, and they arrived in Canada in February 1945. In Montreal, Sonia reunited with family, married and raised three children while pursuing studies in literature, her lifelong passion.

Sonia Caplan is the author of Passport to Reprieve (Traduction française à venir) .

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Felicia Carmelly

Felicia Carmelly

Felicia Carmelly (1931–2018) est née à Vatra Dornei (Roumanie). En 1959, Felicia et sa famille ont quitté la Roumanie communiste pour s’installer en Israël. Trois ans plus tard, ils ont immigré au Canada, où Felicia a obtenu une maîtrise en travail social. En 1994, à Toronto, Felicia a fondé l’Association des survivants de Transnitrie, et en 1997, elle a publié une anthologie intitulée Shattered! 50 Years of Silence: History and Voices of the Tragedy in Romania and Transnistria.

Felicia Carmelly est l'auteure de Across the Rivers of Memory.

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Ben Carniol

Ben Carniol

Ben Carniol was born in Teplitz-Schönau (Teplice-Šanov), Czechoslovakia (now Teplice, Czech Republic), in 1937 and moved with his parents to Brussels, Belgium, in 1939. He immigrated to Canada as an orphan in 1947 and was adopted by his mother’s family in Ottawa. Ben became a social worker and worked in the fields of social advocacy, social services and social work education in Cleveland, Montreal, Calgary and Toronto. He authored the seminal book Case Critical: Social Services and Social Justice in Canada. Ben is professor emeritus at Toronto Metropolitan University, was scholar-in-residence at Laurier University’s Indigenous Field of Study social work program and was awarded an honorary life membership for distinguished contributions to social work education in Canada by the Canadian Association for Social Work Education. He and his wife, Rhona, live in Toronto.

Ben Carniol is the author of Hide and Seek: In Pursuit of Justice (Traduction française à venir) .

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Stefan A. Carter

Stefan A. Carter

Stefan Carter (1928-2023) was born in Warsaw, Poland. In 1948, he immigrated to Winnipeg, Manitoba, and enrolled in medical studies at the University of Manitoba. Stefan graduated from the Faculty of Medicine in 1954 and went on to have an illustrious career in vascular medicine. In 1958, he married Emilee Horn and they raised two children. Stefan was an advocate for Holocaust education in Winnipeg and spoke to many students about his wartime experiences. He was a long-time badminton player and classical music aficionado, and his book Mozart: A Meditation on His Life and Mysterious Death was published in 2006.

Stefan A. Carter is the author of A Symphony of Remembrance (Traduction française à venir) .

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Judy Cohen

Judy Cohen

Judy Weissenberg Cohen est née en 1928 à Debrecen (Hongrie). Conférencière engagée, elle œuvre à l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste et des droits de la personne. En 2001, elle a fondé le site internet « Women and the Holocaust », qui rassemble des témoignages, des textes littéraires et des travaux universitaires explorant notamment la question du genre dans les expériences des femmes durant l'Holocauste. Judy réside à Toronto.

Judy Cohen est l'auteure de A Cry in Unison.

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Victor David

Victor David


Victor David (né David Mojzesz) a vu le jour en 1922 à Przemyśl (Pologne). Pendant les premières années de la Seconde Guerre mondiale, Victor vivait à Lwów, où les SS l’ont astreint aux travaux forcés. Se fiant aux conseils d'un officier SS avec qui il s'était lié d'amitié, Victor a décidé de fuir en Hongrie, pays considéré plus sûr à l'époque, et a franchi la frontière en septembre 1942. Il a réussi à obtenir de faux papiers d'identité et à se réfugier à Budapest puis à Nagyvárad, avant de s'enfuir de nouveau, cette fois en Roumanie, suite à l'occupation de la Hongrie par l’Allemagne. Victor a été détenu au camp de Târgu Jiu jusqu'à sa libération intervenue à la capitulation de la Roumanie face aux Alliés. Après la guerre, il a vécu à Budapest et à Bucarest, avant d’émigrer clandestinement à Fano (Italie), où il a rencontré et épousé sa femme, Ruth, et travaillé pour l'Agence juive puis pour la compagnie aérienne El Al. En 1951, Victor et Ruth se sont installés à Montréal, où il a dirigé une agence de voyage jusqu'à sa retraite en 1985. Victor David est décédé en 2024.

Victor David est l'auteur de « My Escape to and From Hungary », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Esther Davidovits

Esther Davidovits

Esther Davidovits, fille de Baruch et Lia Basch, est née en 1930 à Remete (aujourd'hui Remeți), en Roumanie. Benjamine d’une fratrie de neuf enfants, elle a grandi au sein d’une famille très unie. En 1940, son village est passé sous domination hongroise et en avril 1944, Esther a été contrainte d’emménager au ghetto de Técső, avant d’être déportée à Auschwitz-Birkenau un mois plus tard. En septembre 1944, elle a fait partie d’un convoi à destination du terrible camp de concentration de Stutthof. En mars 1945, Esther et deux de ses sœurs ont été libérées dans la ville voisine de Dantzig (aujourd'hui Gdańsk, en Pologne) ; malheureusement, l'une d'entre elles est décédée peu après leur libération. De retour dans son village natal, Esther a retrouvé Itzik, un ami d'enfance proche de la famille. Ils se sont mariés en 1947 et ont vécu à Ústí nad Labem (Tchécoslovaquie) jusqu'en 1949, date à laquelle ils ont fui le régime communiste avec leur nouveau-né, Isi, pour se rendre en Autriche. Esther et Itzik y ont élevé leurs deux premiers enfants, Isi et Sam, dans des camps de personnes déplacées. En mars 1951, ils se sont installés à Toronto, où est née leur fille, Leah. Esther a trois enfants, neuf petits-enfants et six arrière-petits-enfants. Elle réside à Toronto.

Esther Davidovits est l'auteure de « Hiding from the Germans, Running from the Soviets », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Itzik (Ike) Davidovits

Itzik (Ike) Davidovits

Itzik (Ike) Davidovits (1920–2015) est né à Remete (aujourd'hui Remeți), en Roumanie. Itzik était le sixième des neuf enfants de Yzuel et Fagie (Fanny) Davidovits. Durant son enfance, il a travaillé dans les vergers de pommiers et d’arbres fruitiers de la ferme familiale. En 1940, son village natal est passé sous contrôle hongrois et, en 1941, Ike a été enrôlé dans un bataillon de travaux forcés, dans le cadre du service du travail instauré par l’occupant. Il y a travaillé pendant quatre ans, avant d’être fait prisonnier de guerre par l’Union soviétique et d’être recruté dans l'armée tchécoslovaque. Après la Libération, Ike a retrouvé quatre de ses sœurs. Sa mère, sa grand-mère, son frère et ses trois autres sœurs ont péri durant l’Holocauste. Après la guerre, il a également retrouvé Esther, une amie de la famille, qu’il a épousée en 1947. En 1949, après la naissance d’Isi, leur premier fils, Ike et Esther ont fui le régime communiste de Tchécoslovaquie. Leur deuxième fils, Sam, est né dans un camp de réfugiés à Linz (Autriche). En mars 1951, la famille a immigré à Toronto, où est né leur troisième enfant, Leah, et où Ike a créé une entreprise de toiture et de tôlerie.

Itzik (Ike) Davidovits est l'auteur de « Like Slaves in Pharaoh’s Time », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Ifa Demon

Ifa Demon

Ifa Demon, (1923–2015), née Szyfra Zytler, a vu le jour à Baranowicze en Pologne (aujourd’hui Baranavitchy, en Biélorussie). Elle est devenue Szyfra Dmiszewicki après son mariage. Durant la guerre, elle a pu échapper aux nazis en allant travailler comme commis comptable pour le service du chemin de fer dans une ferme collective du Kazakhstan en Asie centrale. Ifa a épousé Morris Demon en 1945 et le couple a immigré à Toronto en 1949. Leur fils Marvin avait alors 2 ans ; leur deuxième garçon Brian est né en 1956. Grâce à un sens inné des affaires, à une détermination à toute épreuve et à beaucoup de travail, Ifa et son mari se sont constitués un portefeuille florissant d’actifs immobiliers. Ifa Demon parlait neuf langues. Elle a écrit de nombreux poèmes très connus en yiddish ; elle était régulièrement invitée à l’émission The Toronto Sunday Jewish Hour, où elle faisait lecture de ses poèmes. Elle a également rédigé plusieurs articles sur Israël, la vie juive et les affaires internationales. Ardente sioniste, elle a appuyé tout au long de sa vie de nombreuses associations de la communauté juive, dont les Friends of Pioneering Israel, la Lithuanian Society et la Baycrest Foundation ; elle a aussi été membre du Comité du fonds de dotation de la UJA (United Jewish Appeal). Ifa Demon a eu deux fils, deux belles-filles, sept petits-enfants et six arrière-petits-enfants.

Ifa Demon est l'auteure de « Let Their Memory Live Forever », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Que leur souvenir demeure à jamais », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Tommy Dick

Tommy Dick

Tommy Dick (1925–1999) est né à Budapest (Hongrie). En 1948, il a immigré au Canada et quelques années plus tard, s’est installé à Calgary. À l’âge de 36 ans, Tommy s’est inscrit à la faculté de droit de Calgary, puis a exercé la profession d’avocat dans cette même ville durant 30 ans.

Tommy Dick est l'auteur de Getting Out Alive et d'Objectif : survivre.

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Ida Dimant

Ida Dimant

Ida Dimant (1918–1988), née Ita Urbach, a vu le jour à Lodz (Pologne). Elle a épousé Abram Toter au ghetto établi dans sa ville natale, quelques semaines seulement avant leur déportation en 1944 à Auschwitz-Birkenau. Après la guerre, elle a retrouvé son frère, Nathan, à Lodz, mais a appris que ni son mari ni aucun autre membre de sa famille n’avaient survécu. Peu de temps après, Ida a rencontré et épousé Abraham Dimant. Ensemble, ils se sont installés à Bergen-Belsen, endroit où Abraham avait été libéré. Leur fille aînée, Sharon, y a vu le jour en 1947. Les Dimant ont immigré au Canada en 1948, et sont devenus parents de deux autres filles : Lorraine, née en 1949, et Sylvia, née en 1952. Malheureusement, leur fille Sharon est décédée à Toronto, au jeune âge de 13 ans. Ida adorait la musique et chantait souvent pour son unique petite-fille, Nicole. Quand l’opportunité s’est présentée, Ida a suivi les cours d’anglais langue seconde offerts dans son immeuble, ce qui l’a mise en confiance pour rédiger ses mémoires, que les membres de sa famille ont trouvés au cours de la semaine qui a suivi son décès.

Ida Dimant est l'auteure de « To my Daughters », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et d’« À mes filles », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Marie Doduck

Marie Doduck

Marie (Mariette) Rozen Doduck was born in Brussels, Belgium, in 1935. She immigrated to Canada in 1947 as a war orphan with three of her siblings and settled in Vancouver. In 1955, she married her husband, Sidney, and raised three children. Marie has received awards for her community leadership work and activism. She is actively involved in Holocaust education and is a cofounder of the Vancouver Holocaust Education Centre.

Marie Doduck is the author of A Childhood Unspoken (Traduction française à venir) .

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Marian Domanski

Marian Domanski

Marian (Finkelman) Domanski (1928–2012) est né à Otwock (Pologne). Il s’est enrôlé dans l’armée de l’air polonaise après la guerre et a travaillé comme photographe avant d’aller s’installer au Danemark en 1968. Il a immigré au Canada deux ans plus tard et a été très actif dans la communauté juive polonaise de Toronto jusqu’à son décès.

Marian Domanski est l'auteur de Fleeing from the Hunter et de Traqué.

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Alexander Eisen

Alexander Eisen

Alex Eisen (1929-2024) est né  à Vienne (Autriche), il a grandi dans une famille aisée, entouré de ses deux sœurs aînées, Jitti et Litzi. En 1938, après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, la famille d'Alex s'est réfugiée en Hongrie, d’où étaient originaires ses deux parents. Son père, arrêté pour possession de devises étrangères, s'est enfui en Palestine, tandis que le reste de la famille est resté à Budapest. Suite à l'occupation de la Hongrie par l’Allemagne nazie, les familles paternelle et maternelle d'Alex sont déportées à Auschwitz-Birkenau, tout comme sa sœur aînée, Jitti. Alex, sa mère et Litzi sont détenus au ghetto de Budapest. Ils ont réussi à s’en échapper et se sont cachés en périphérie de Budapest, utilisant de faux papiers d'identité jusqu'à la Libération. Après la guerre, ils ont retrouvé la sœur d'Alex, Jitti, qui avait survécu à Auschwitz-Birkenau. En 1946, Alex a embarqué à bord d’un bateau clandestin à destination de la Palestine pour y retrouver son père. Après avoir été interné à Chypre, il a réussi malgré tout à rejoindre Jérusalem. Lors de la guerre d'indépendance, il a pris les armes pour défendre Israël. Alex a rencontré sa femme, Renata, dans l'armée de l'air israélienne. En 1952, ils ont immigré à Toronto, où Alex a travaillé comme ingénieur en conception chez Motorola et General Electric. Alex a deux enfants et cinq petits-enfants.

Alexander Eisen est l’auteur de « A Time of Fear », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Anita Ekstein

Anita Ekstein

Anita Helfgott Ekstein est née le 18 juillet 1934 à Lwów en Pologne (aujourd’hui Lviv en Ukraine). Après la guerre, Anita et sa tante ont émigré à Paris, puis à Toronto en 1948. Bénévole dévouée à l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste, elle a fondé une association destinée aux enfants cachés et aux enfants survivants à Toronto. Elle a participé à la Marche des vivants à dix-huit reprises et est intervenue devant des milliers d’étudiants. Anita vit aujourd’hui à Toronto.

Anita Ekstein est l'auteure de Always Remember Who You Are.

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Margalith Esterhuizen

Margalith Esterhuizen

Margalith Esterhuizen was born in Rădăuți, Romania, in 1927. In early 1944, Margalith was released from a ghetto in Transnistria, and in May 1945, she arrived in British Mandate Palestine (now Israel). There, she attended college, worked, and married and started a family. In 1954, Margalith and her husband, Bill, moved to South Africa, where he had grown up, to continue raising their family. Margalith worked in real estate, a field she continued in when she and Bill immigrated to Canada in 1989 to join their children. Margalith lives in Caledon, Ontario.

Margalith Esterhuizen is the author of A Light in the Clouds (Traduction française à venir) .

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Leslie Fazekas

Leslie Fazekas

Leslie Fazekas (1925-2023) est né à Debrecen, en Hongrie. Après la guerre, il a retrouvé Judit (Judy), sa petite amie, et le couple s’est marié à Budapest en 1949. Leslie a repris ses études et obtenu un diplôme en ingénierie mécanique de l’Université polytechnique de Budapest. En 1956, Leslie et sa famille ont immigré à Toronto. Il a entrepris des études à l’Université de Toronto en programmation informatique, secteur dans lequel il a travaillé jusqu’à sa retraite en 1988.

Leslie Fazekas est l’auteur de In Dreams Together et « Fate and Fortune », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Ellen Foster

Ellen Foster

Ellen (Ilonka) Foster (1935–2022) est née à Budapest (Hongrie). Elle a immigré au Canada en 1948. Ellen a déménagé à Los Angeles en 1952, où elle a travaillé et fondé une famille.

Ellen Foster est l'auteure de Never Far Apart et d'Unies dans l’épreuve.

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John Freund

John Freund

John Freund est né en 1930 à České Budějovice (Tchécoslovaquie, aujourd'hui en République tchèque). Durant l'occupation nazie, il a contribué à la rédaction d'un magazine clandestin appelé Klepy (Potins). Des exemplaires originaux du magazine sont aujourd’hui conservés au Musée juif de Prague. En 1948, John a pu immigrer au Canada du fait de son statut d’orphelin de guerre. Il réside à Toronto avec sa femme Nora, une ville dont il apprécie la scène culturelle, les galeries d’art et les musées.

John Freund est l'auteur de Spring's End et de La Fin du printemps.

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Susan Garfield

Susan Garfield

Susan Garfield (née Zsuzanna Löffler) a vu le jour à Budapest (Hongrie) en 1933. En 1948, elle a immigré au Canada dans le cadre du Projet des orphelins de guerre, vivant d’abord à Vegreville (Alberta), avant de s’installer à Winnipeg (Manitoba), où elle vit encore aujourd’hui. Son journal intime, rédigé en hongrois durant la guerre, a été traduit en anglais et publié dans l’anthologie Voices of Winnipeg Holocaust Survivors en 2010. Le récit de son immigration a été publié en 2015 dans l’ouvrage Holocaust Survivors in Canada: Exclusion, Inclusion, Transformation, 1947–1955.

Susan Garfield est l'auteure de Too Many Goodbyes: The Diaries of Susan Garfield.

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Myrna Goldenberg

Myrna Goldenberg

Myrna Goldenberg est co-éditrice de Different Horrors, Same Hell: Gender and the Holocaust (2013) et de Experience and Expression: Women, the Nazis, and the Holocaust (2003), ainsi que de plusieurs autres publications. Professeure émérite au Montgomery College, dans le Maryland, les recherches de Myrna Goldenberg portent sur la question du genre et de l’Holocauste, et sur l’enseignement de l'histoire de l’Holocauste au niveau post-secondaire et à l’université.

Myrna Goldenberg est l'éditrice de Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et d'Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Fishel Philip Goldig

Fishel Philip Goldig

Fishel Philip Goldig est né en 1933 à Mielnica, en Pologne (aujourd’hui Melnytsia-Podilska, en Ukraine). En 1948, il a immigré à Montréal, où il a fondé plusieurs entreprises tout en étant chanteur professionnel, chantre et acteur de théâtre. Vivant aujourd’hui à Montréal, Fishel se consacre à l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste.

Fishel Philip Goldig est l'auteur de « The Survival Story of a Six-Year-Old Boy », récit publié dans l’anthologie At Great Risk: Memoirs of Rescue during the Holocaust et « Le récit de survie d’un jeune garçon » récit publié dans l’anthologie Un si grand péril : mémoires de sauvetage durant l’Holocauste.

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René Goldman

René Goldman

René Goldman est né en 1934 au Luxembourg. Après la guerre, il a vécu dans des maisons d’enfants en région parisienne, avant de partir étudier en Pologne. En 1953, René s’est installé à Pékin afin d’y apprendre la langue, la littérature et l’histoire chinoises. Il a obtenu son diplôme de l’Université Columbia puis est devenu professeur à l’Université de Colombie-Britannique où il a enseigné l’histoire de la Chine. René vit à Summerland, en Colombie-Britannique.

René Goldman est l'auteur de A Childhood Adrift et d'Une enfance à la dérive.

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Elly Gotz

Elly Gotz

Elly Gotz est né en 1928 à Kovno (Kaunas) en Lituanie. Elly et ses parents ont émigré en Norvège en 1947, puis au Zimbabwe. Il s’est installé à Toronto en 1964, où il a fondé plusieurs entreprises et concrétisé son rêve de devenir pilote. En 2017, alors âgé de 89 ans, il a réalisé une autre ambition: effectuer un saut en parachute.

Photo par Hasnain Dattu.

Elly Gotz est l'auteur de Flights of Spirit.

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Sandor (Sam) Grad

Sandor (Sam) Grad

Sam Grad (1931-2021) est né à Újfehértó (Hongrie). Ses parents, Armin et Frida, ont décidé d’émigrer en Palestine en 1935 avec leurs deux enfants, Sam et sa sœur aînée, Eva. En 1936, après le décès d’Eva des suites d’une pneumonie, la famille est retournée en Hongrie où sont nés David, Herschel et Irwin, les frères cadets de Sam. En 1944, Sam et sa famille sont contraints d’emménager dans un ghetto situé à proximité, d'où ils sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Ayant menti sur son âge, Sam a été affecté à un camp de travaux forcés et a ainsi échappé au sort tragique réservé à sa mère et à ses trois frères, tous quatre assassinés à Auschwitz-Birkenau. À la fin de la guerre, il a été contraint à une marche de la mort, et envoyé dans une succession de camps de concentration, dont ceux de Gross-Rosen et de Theresienstadt, où il a été libéré par les Soviétiques. Après la guerre, Sam a retrouvé son père et, en 1949, il a émigré de Hongrie en Israël, où il a servi dans l'armée et travaillé dans différents secteurs d’activité. En 1957, Sam a immigré à Toronto pour y retrouver son père et sa belle-mère. Après avoir épousé Josephine (Josette) Sosiewicz en 1961, il a créé une société de distribution de produits électroniques, Prudential Distributors.

Sandor (Sam) Grad est l'auteur de « Eviction and Terror », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Ibolya Grossman

Ibolya Grossman

Ibolya Grossman (1916–2005) est née à Pécs (Hongrie). Après la guerre, elle a été arrêtée et emprisonnée par le régime communiste hongrois pour avoir tenté de fuir le pays. Elle est parvenue à s’échapper avec son fils Andy lors de sa deuxième tentative et a immigré au Canada en 1957. Ibolya a écrit et publié ses mémoires en 1990.

Ibolya Grossman est l'auteure de Stronger Together.

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Pinchas Gutter

Pinchas Gutter

Né le 21 juillet 1932 à Lodz (Pologne), Pinchas Gutter est le seul survivant de sa famille proche. Suite à sa libération en 1945, il a vécu en Grande-Bretagne puis en France, en Israël, au Brésil et en Afrique du Sud avant d’immigrer au Canada en 1985. Il est le premier survivant de l’Holocauste dont le témoignage a été immortalisé de manière interactive, en trois dimensions, dans le cadre du projet Dimensions in Testimony de la Shoah Foundation à USC (Université de Californie du Sud). Pinchas vit aujourd’hui à Toronto.

Pinchas Gutter est l'auteur de Memories in Focus et de Dans la chambre noire.

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H
Anna Molnár Hegedűs

Anna Molnár Hegedűs

Anna Molnár Hegedűs (1897–1979) est née à Szatmár (Hongrie, aujourd'hui Satu Mare en Roumanie). En 1921, elle a épousé Zoltán Hegedűs, avec qui elle a eu deux enfants, János et Ágnes. Anna et sa fille ont été détenues ensemble à Auschwitz-Birkenau, fait peu fréquent étant donné l'âge d'Anna et le processus de sélection. Après s’être installée en Israël en 1950, Anna a immigré à Montréal en 1952 où elle est devenue infirmière puéricultrice. Passionnée par son métier, Anna prenait soin des mères et de leurs nouveau-nés pendant une semaine, voire parfois plusieurs mois, et maintenait des liens forts avec les familles.

Anna Molnár Hegedűs est l'auteure de As the Lilacs Bloomed et de Pendant la saison des lilas.

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Pinchas Hirschprung

Pinchas Hirschprung

Le rabbin Pinchas Hirschprung (1912–1998) est né à Dukla (Pologne). En 1941, il a réussi à fuir l’Europe pour le Japon, avant d’immigrer à Montréal neuf mois plus tard. Spécialiste mondialement reconnu de la Torah et du Talmud, le rabbin Hirschprung est devenu en 1969 le Grand rabbin de Montréal dont il a dirigé la communauté juive jusqu’à sa mort. Ses mémoires rédigés en yiddish ont été publiés en 1944, avant d’être traduits en hébreu en 1948. The Vale of Tears est la première traduction anglaise de l’ouvrage.

Pinchas Hirschprung est l'auteur de The Vale of Tears.

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Kathleen (Kati) Horváth

Kathleen (Kati) Horváth

Kathleen (Kati) Horváth (née Spitzer) (1919-2019) a vu le jour en 1919 à Budapest (Hongrie). Elle a grandi entourée de ses parents, Margit (Manci) et Herman, et de son frère aîné, Ivan. Son père est mort par suicide en 1932. En 1939, Kati a épousé Paul (Pali), ils se sont installés à Túrkeve après la naissance de leur fils Adam en 1941. À la veille de l’occupation de la Hongrie par l'Allemagne nazie en 1944, Kati et Adam se trouvaient à Budapest. Ils n’ont pas pu retourner à Túrkeve et ont ainsi échappé aux déportations mises en œuvre depuis la campagne hongroise. Kati, son fils et sa mère ont survécu dans la capitale hongroise en se cachant dans un couvent, sous de fausses identités et grâce aux Schutzpässe délivrés par le diplomate Raoul Wallenberg. Après la guerre, Kati a retrouvé son mari qui a survécu à sa déportation à Auschwitz-Birkenau. Leurs jumelles, Éva et Gabriella, sont nées en 1946, mais Pali est décédé tragiquement deux ans après leur naissance. Kati a trouvé un emploi de « graphiste » à la mairie de Budapest, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Pendant la révolution hongroise de 1956, elle a fui la Hongrie avec ses enfants pour s’installer à Montréal, où elle a travaillé pendant vingt-deux ans en tant que graphiste pour l'épicerie Steinberg. Kati Horváth est décédée en 2019, peu après la célébration de son 100e anniversaire.

Kathleen (Kati) Horváth est l'auteure de « Rowing on Ice », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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J
Bronia Jablon

Bronia Jablon

Née à Dubno en Pologne (aujourd’hui en Ukraine), Bronia Jablon (1918–1994) a survécu à l’Holocauste avec sa fille Lucy. Après la guerre, elle a obtenu son diplôme d’infirmière en Union soviétique et a d’abord vécu en Pologne, puis en Israël, avant d’immigrer au Canada en 1967 pour y rejoindre sa fille et ses petits-enfants.

Bronia Jablon est l'auteure de A Part of Me.

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Johnny Jablon

Johnny Jablon

Johnny (Ephroim) Jablon (né Jan Rothbaum) (1926–2023) est né à Cracovie (Pologne). Après la guerre, Johnny a vécu au camp de personnes déplacées de Bindermichl (Autriche). C’est en tant qu’orphelin de guerre qu’il a immigré en 1948 à Montréal.

Johnny Jablon est l'auteur de Souvenez-vous et A Lasting Legacy.

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Julius Jakab

Julius Jakab

Julius Jakab (1923–2014) est né à Cluj (Roumanie). En 1940, sa ville natale est repassée sous le contrôle des Hongrois, et a retrouvé son ancien nom magyar de Kolozsvár. En 1944, alors âgé de vingt ans, Julius a été enrôlé dans l'armée hongroise et astreint aux travaux forcés. Après avoir été capturé par les nazis, il a survécu à deux emprisonnements successifs dans des centres de détention annexes du camp de Dachau. Lors d’une marche de la mort à destination de ce camp, Julius a réussi à s’échapper du convoi. Il s’est alors rendu aux combattants américains qui se trouvaient à proximité. Après la guerre, n’ayant plus aucune famille en Hongrie, il s'est installé en Argentine, où il a rencontré sa femme, Vilma, avec qui il a eu un fils. Dans les années 1960, ils ont immigré au Canada, où Julius a retrouvé son frère, Lou. Julius a peint et écrit de la poésie tout au long de sa vie. Il aimait passer du temps avec sa famille, notamment ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants.

Julius Jakab est l'auteur de « Apples at Christmas », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Helena Jockel

Helena Jockel

Helena Jockel (née Kahan) (1919–2016) est née à Mukačevo (Tchécoslovaquie, aujourd’hui en Ukraine). Après la guerre, elle est retournée dans son pays, et a épousé son beau-frère, Emil Jockel, veuf de sa sœur. Helena et Emil ont vécu en Tchécoslovaquie jusqu’à la retraite d’Helena. En 1988, ils sont venus rejoindre leur fille, Jana, au Canada.

Helena Jockel est l'auteure de We Sang in Hushed Voices et de Nous chantions en sourdine.

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K
Eva Kahan

Eva Kahan

Née à Budapest (Hongrie), Eva Kahan (1922–2016) a grandi entourée de ses parents, Alfred et Katalin, de ses grands-parents et de son frère Gyuri (George). La mère d'Eva est morte subitement en 1937, et en 1942, son frère a été enrôlé dans un bataillon de travaux forcés, duquel il n’est jamais revenu. En 1944, après l'occupation de la Hongrie par l'Allemagne, Eva a rencontré Lajos (Louis) Kahan, qui était détenu dans un camp de travail voisin. Lors de la révolution hongroise en 1956, Eva, Lajos et leur fille Kathi ont fui clandestinement leur pays pour l’Autriche, n’emportant avec eux qu’une petite valise. À Montréal, où ils ont immigré en janvier 1957, Eva a eu plusieurs emplois, souvent en même temps. Elle a notamment appris la comptabilité tout en travaillant comme couturière dans une usine. Jusqu’à un âge très avancé, Eva faisait de l’exercice tous les jours et se plaisait à jouer du piano pour les autres résidents de la maison de retraite. Elle a eu deux petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.

Eva Kahan est l'auteure de « To Start off as a Christian but to Arrive as a Jew », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Margit Kassai

Margit Kassai

Margit Kassai (1909–2000) was born in Budapest, Hungary. She and her husband, György Tolnai, left Hungary for France in 1946, where they had a daughter. In 1948, Margit immigrated to Canada, settling in Toronto with her family. She worked in the Department of Political Economy at the University of Toronto for many years. Margit was fluent in Hungarian, German, English and French, and she was an avid photographer. Between the Lines is the translation of the Hungarian edition of Óvoda az óvóhelyen, published in 2020.

Margrit Kassai est l'auture de Between the Lines: The Diary of Margit Kassai.

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Katalin (Kitty) Marianne Kenedi

Katalin (Kitty) Marianne Kenedi

Katalin (Kitty) Marianne Kenedi (1909–2004) est née à Budapest (Hongrie). Suite à l’occupation de la Hongrie par l’Allemagne nazie en 1944, Katalin a travaillé comme médecin au ghetto international de Budapest et, à ce titre, a contribué à sauver de nombreuses vies. Son mari, Andor (Bandi), a travaillé auprès du diplomate Raoul Wallenberg comme chef du service Schützling-Protokoll dédié au sauvetage des Juifs de la déportation. Katalin a perdu son frère Laci ainsi que d’innombrables autres parents et proches pendant l'Holocauste. En 1945, Katalin a ouvert un magasin de vêtements spécialisés qu’elle a été forcée de fermer en 1949, sous le régime communiste hongrois. Parlant couramment le hongrois, l'anglais, le français et l'allemand, elle a ensuite travaillé comme traductrice dans une entreprise d'import/export contrôlée par l'État. Katalin et Andor ont immigré au Canada en 1970 avec leur fille, Judith. Après la mort d'Andor en 1973, Katalin est retournée travailler dans l'industrie de la mode, continuant à être employée à temps partiel jusqu'à l'âge de 80 ans tout en faisant du bénévolat au sein de sa communauté. Elle a vécu de façon autonome jusqu'à 90 ans passés et a fêté son 95e anniversaire en octobre 2004.

Katalin (Kitty) Marianne Kenedi est l'auteure de « Frightful Days », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Jack Klajman

Jack Klajman

Jankiel (Jack) Klajman (1931–2019) was born in Warsaw, Poland, where he spent the entirety of World War II, witnessing the Warsaw Ghetto Uprising from within the ghetto and the Warsaw Uprising a year later while in hiding. Jack was the only survivor of his family. After the war, he eventually made his way to England in the fall of 1945 as part of a program supporting Jewish war orphans and then to Canada in 1948 through the War Orphans Project. Jack settled in London, Ontario, where he owned a fur store for many decades. In 2013, he was featured in the documentary Little Heroes from the Warsaw Ghetto, which chronicles his and other Jewish boys’ survival in Warsaw after the destruction of the ghetto. With his wife, Sonia, he had four children and three grandchildren.

Jack Klajman is the author of The Smallest Hope (Traduction française à venir) .

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Eddie Klein

Eddie Klein

Eddie Klein (1927–2020) est né à Sieradz (Pologne). En 1945, il s’est installé en Palestine sous mandat britannique où il a travaillé pour le Palmach et l’armée de l’air israélienne. Eddy a épousé Miriam à Tel Aviv en 1955, ils ont immigré au Canada l’année suivante. Eddie a vécu à Montréal durant plus de 60 ans, il aimait particulièrement faire de la planche à voile.

Eddie Klein est l'auteur de Inside the Walls.

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Svetlana Kogan-Rabinovich

Svetlana Kogan-Rabinovich

Svetlana Kogan-Rabinovich est née en 1927 à Tulchin (Ukraine). En 1941, elle est contrainte d’emménager dans le ghetto établi dans sa ville natale, d’où elle est transférée tour à tour aux camps de Pechora et de Rakhny. Après son évasion, elle a survécu en clandestinité jusqu’à la libération de la région par les troupes soviétiques au printemps 1944. Après la guerre, elle a vécu à Kharkov où elle a rencontré son futur mari, Hershel Kogan, qu’elle a épousé en 1947. Leur fils, Ilya, est né en 1948, suivi de leur fille, Ludmila, quatre années plus tard. Svetlana et les siens se sont installés en 1975 à Moscou, où la survivante s’est engagée activement dans l’enseignement et la commémoration de l’Holocauste, notamment par la création de mémoriaux à Tulchin et Gaisin. Elle s’est aussi battue pour qu’on reconnaisse expressément les Juifs parmi les victimes là où, en Union soviétique, les mémoriaux ne parlaient que des pertes « soviétiques ». En 2000, ses efforts ont porté leurs fruits et les plaques commémoratives ont été modifiées dans ce sens. Après le décès d’Herschel en 1985, Svetlana, sa fille et ses deux petits-enfants ont immigré en 1989 à Toronto, où elle a fondé et dirigé un organisme destiné aux survivants de l’Holocauste originaires de l’Union soviétique, le Club for Former Prisoners of Concentration Camps and War Veterans (le Cercle des anciens déportés et anciens combattants). Svetlana réside à Toronto.

Svetlana Kogan-Rabinovich est l'auteure de « In the Inferno: the Dead Loop Concentration Camp », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et du « Circuit de la mort: le camp au cœur de l’enfer », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Benedikt (Benő) Korda

Benedikt (Benő) Korda

Benedikt (Benő) Korda (né Kornreich) (1914–2010) a vu le jour à Munkács, en Hongrie (aujourd'hui Moukatcheve, en Ukraine). Son éducation approfondie lui a permis d’apprendre de multiples langues ; il parlait notamment le hongrois, le yiddish, l’allemand, le ruthène, le tchèque, le russe, le français, le latin et l’anglais. Benő étudiait à Prague lorsque les Allemands ont envahi la Tchécoslovaquie le 15 mars 1939. Malgré cela, il a pris la décision de rester, a épousé Bozenka et a enseigné à des enfants juifs interdits d'école. En 1942, il a pu partir pour la Hongrie, considérée comme plus sûre à l'époque, avant d’être rapidement incorporé au service de travaux forcés hongrois. En 1944, libéré par l’armée soviétique, il est resté dans ses rangs, employé comme interprète à l’interrogatoire les prisonniers de guerre. De retour à Munkács en 1945, Benő a appris qu'une grande partie de sa famille avait péri à Auschwitz-Birkenau. Il a finalement retrouvé Bozenka et tous deux sont retournés à Prague, où leur fille, Zita, est née en 1953. Benő a travaillé comme statisticien dans l'industrie minière, avant de diriger le département de statistiques de l'Université des sciences économiques de Prague. Lors de l’invasion de la Tchécoslovaquie par les Soviétiques en 1968, Benő et les siens se sont enfuis au Canada. Ils se sont installés à Edmonton, où Benő est devenu professeur à l'Université d'Alberta.

Benedikt (Benő) Korda est l'auteur de « My Surprising Escapes », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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David Korn

David Korn

David Korn a vu le jour en 1937 à Brno (Tchécoslovaquie, aujourd’hui en République tchèque). En 1949, il a immigré en Israël, où il a obtenu un diplôme en ingénierie. Arrivé au Canada en 1965, il a travaillé dans le domaine de la restauration de bâtiments à Montréal, à Ottawa et à Halifax, ville où il a élu domicile et où il témoigne fréquemment des expériences endurées durant l’Holocauste.

David Korn est l'auteur de « Saved by Luck and Devotion », récit publié dans l’anthologie At Great Risk: Memoirs of Rescue during the Holocaust et du « Sauvés par la chance et le dévouement », récit publié dans l’anthologie Un si grand péril : mémoires de sauvetage durant l’Holocauste.

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Renate Krakauer

Renate Krakauer

Renate Krakauer est née en 1941 à Stanisławów en Pologne (aujourd’hui Ivano-Frankivsk en Ukraine). En 1948, Renate et les siens ont immigré à Toronto où elle a obtenu un maîtrise ainsi qu’un doctorat, et exercé diverses professions. Renate a rédigé et publié un livre, ainsi que plusieurs essais et nouvelles. Elle vit à Toronto.

Renate Krakauer est l'auteure de But I Had A Happy Childhood et du Bonheur de l’innocence.

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Bianka Kraszewski

Bianka Kraszewski

Bianka Kraszewski est née en 1929 à Varsovie (Pologne). Après son évasion du ghetto de Varsovie, elle a survécu en clandestinité jusqu’à la fin de la guerre. Désormais orpheline, Bianka a d’abord vécu en Pologne avant d’émigrer avec son cousin Gabrys en Écosse, où ils ont retrouvé leur oncle Leon. Bianka a poursuivi des études secondaires et universitaires à Glasgow, obtenant une maîtrise en études françaises et allemandes. Elle a rencontré son futur mari, Ludek, à l’université et ensemble, ils ont immigré en juillet 1951 au Canada, où son oncle Léon s’était établi. Bianka et Ludek se sont mariés le 4 septembre 1951. Ils ont vécu à Oakville, Hamilton et Toronto avant de revenir à Oakville, où ils ont élevé leurs deux filles, Renata et Tamara. Bianka a suivi des cours du soir à l’Université de Toronto, où elle a obtenu une maîtrise en espagnol et terminé les cours de doctorat. Par la suite, elle a enseigné l’espagnol aux adultes à Oakville et travaillé comme interprète judiciaire (en polonais et en espagnol) partout en Ontario, de même que pour la Commission de l’immigration et du statut de réfugié à Toronto. Membre de l’Association des enfants survivants et des enfants cachés durant la guerre (Toronto), Bianka a témoigné pendant des années auprès des groupes scolaires sur son expérience durant l’Holocauste. Elle vit à Oakville.

Bianka Kraszewski est l'auteure de « In Memoriam », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « In Memoriam », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

photo of 2010 Bianka Ludek
Barbara Kuper

Barbara Kuper

Née à Częstochowa (Pologne), Barbara Kuper (1920–2016) est issue d’une fratrie de cinq enfants, dont seuls son frère et elle ont survécu à l’Holocauste. Tous les autres membres de sa famille ont été assassinés à Treblinka. Après la guerre, Barbara a repris ses études, obtenant une maîtrise (avec distinction) en chimie physique de l’Université Jagellonne de Cracovie. En 1947, elle a épousé Anthony (Abram) Kuper et avec la fille de ce dernier, Eva, la nouvelle famille a immigré au Canada en 1949. Tout en poursuivant sa carrière de chimiste en industrie, elle a suivi des cours à l’Université McGill en spectroscopie par résonance magnétique nucléaire. Durant ses loisirs, elle s’est adonnée à sa passion de toujours pour l’art pictural, passant du dessin et de la peinture à la sculpture du marbre noir et blanc et du bronze. Ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées et collections, au Canada et à l’international, et ont fait l’objet de six expositions solos à la prestigieuse Galerie Dominion à Montréal. Elle est décédée le 22 septembre 2016 à l’âge de 97 ans.

Barbara Kuper est l'auteure de « Life Lines », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « La Chaîne de vie », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Eva Kuper

Eva Kuper

Eva Kuper est née en 1940 à Varsovie (Pologne). Après s’être échappée du ghetto de Varsovie avec son père, Eva a survécu en clandestinité grâce au soutien des membres de sa famille mais aussi des inconnus, comme sœur Klara Jaroszyńska. En 1949, Eva a immigré avec sa famille au Canada où elle a poursuivi ses études à l’Université Sir George Williams (aujourd’hui l’Université Concordia), puis a œuvré principalement dans les domaines de l’éducation et de l’administration scolaire. Elle a enseigné et dirigé des programmes et des ateliers destinés aussi bien aux enfants qu’aux adultes et offerts dans divers établissements dont les centres de développement de la petite enfance, les écoles élémentaires, le cégep Vanier et l’Université Concordia. Elle a aussi été directrice de l’école Jewish Peoples’ and Peretz Schools (formée de deux établissements élémentaires jumelés). Eva a pris sa retraite en 2005, puis s’est donné pour mission d’enseigner l’Holocauste. Elle siège au conseil d’administration du Musée de l’Holocauste Montréal et est également engagée comme bénévole au service de pédopsychiatrie de l’Hôpital général juif, au Centre juif Cummings pour aînés et au temple Emanu-El Beth Sholom. Eva vit à Montréal.

Eva Kuper est l'auteure de « A Beacon of Light », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et du « Phare dans la nuit », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Michael Kutz

Michael Kutz

Michael Kutz (1930–2020) est né à Nieśwież (Pologne, aujourd’hui en Biélorussie). Il est arrivé au Canada comme orphelin de guerre en 1948 et a vécu à Winnipeg avant de s’installer à Montréal au début des années 1950. Il s’est engagé auprès de divers organismes de bienfaisance venant en aide aux jeunes défavorisés, aux aînés et aux anciens combattants.

Michael Kutz est l'auteur de If, By Miracle et de Si, par miracle.

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L
Ferenc Laczó

Ferenc Laczó

Ferenc Laczó est professeur adjoint d’histoire à l’Université de Maastricht. Il est l’auteur de Hungarian Jews in the Age of Genocide: An Intellectual History, 1929–1948 publié en 2016. Ferenc Laczó et Joachim von Puttkamer ont co-dirigé la publication de Catastrophe and Utopia: Jewish Intellectuals in Central and Eastern Europe in the 1930s and 1940s, paru en 2017.

Ferenc Laczó est l'éditeur de Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Mark Lane

Mark Lane

Mark Lane est né en 1929 dans le village d'Olenovo, dans l'est de la Tchécoslovaquie (aujourd'hui Olen'ovo, en Ukraine). La région dont faisait partie son village a été cédée à la Hongrie en 1939, puis occupée par l’Allemagne nazie en 1944. Mark et sa famille ont alors été forcés de s’installer dans un ghetto avoisinant, d’où ils ont été déportés à Auschwitz-Birkenau. Sa mère, ses deux frères et sa sœur ont été assassinés dès leur arrivée au camp de mise à mort. Entre janvier et mars 1945, Mark a enduré plusieurs marches de la mort successives, à destination des camps de concentration de Mauthausen, puis de Gunskirchen, d’où il a été libéré par l'armée américaine le 5 mai 1945. Après la guerre, Mark a retrouvé son père et ensemble, ils ont commencé à refaire leur vie au camp de personnes déplacées de Bad Windsheim en Bavière (Allemagne). Après de brefs passages en Israël en 1948, puis en France, Mark a immigré au Canada en 1951 pour rejoindre son père. Mark a rencontré Ruth, sa future femme, à Toronto où il a ouvert son propre magasin de meubles et d’électroménagers qu’il a dirigé durant 34 ans. Il s’est également consacré à l’enseignement de l’Holocauste, intervenant auprès d’un public scolaire au Neuberger Holocaust Education Centre et à l'école Crestwood. Installé à Toronto, Mark a deux enfants, cinq petits-enfants et un arrière-petit-enfant.

Crédit photo: Elliot Sylman pour le Neuberger Holocaust Education Centre.

Mark Lane est l'auteur de « As a Free Man », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Eva Lang

Eva Lang

Née à Bruxelles (Belgique), Eva Lang (1930-2024) a immigré en Palestine sous mandat britannique en 1945, puis au Canada en 1974, où elle a travaillé en tant qu’éducatrice de la petite enfance et comme esthéticienne.

Eva Lang est l'auteure de « Three Stars in the Sky », récit publié dans l’anthologie At Great Risk: Memoirs of Rescue during the Holocaust et « Trois étoiles dans le ciel », récit publié dans l’anthologie Un si grand péril : mémoires de sauvetage durant l’Holocauste.

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László Láng

László Láng

Né à Abaújszántó en Hongrie, László Láng (1925–2015) a grandi auprès de ses parents, Béla et Olga, et de sa sœur Katalin. En 1940, du fait des nouveaux quotas limitant l’accès des Juifs aux établissements scolaires hongrois, László a commencé un apprentissage à l'association juive hongroise de l'artisanat et de l'agriculture (Magyar Izraelita Kézmű és Földművelési Egyesület MIKÉFE) et a obtenu son certificat de compagnon en métallurgie. En 1944, il a été enrôlé dans un bataillon de travaux forcés où il a enduré des conditions de vie extrêmement difficiles. Après la Libération, László a retrouvé sa sœur Katalin mais il a appris que quinze membres de sa famille, dont ses parents, avaient été assassinés à Auschwitz-Birkenau. En 1946, László émigre en Israël, avant la création de l’État juif, où il a travaillé dans un atelier d'usinage et a servi dans la marine. Il s’est marié et a eu deux enfants, mais sa femme et sa fille ainée sont mortes tragiquement en 1960, à six mois d'intervalle. László a ensuite épousé Eva, mère de trois enfants, avec qui il a eu un autre enfant. En 1974, László et les siens ont immigré au Canada, où il a poursuivi une carrière en conception et exploitation de machines, avant de monter sa propre entreprise. Il est également devenu artiste, utilisant de la ferraille comme matériau pour créer des centaines de sculptures.

László Láng est l'auteur de « With Aching Hearts », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Nate Leipciger

Nate Leipciger

Nate Leipciger est né en 1928 à Chorzów (Pologne). Il a immigré à Toronto en 1948, où il a obtenu un diplôme en ingénierie. Nate a été membre du Conseil International du Musée d’Auschwitz-Birkenau pendant quinze ans et officie depuis dix-neuf ans en tant qu’éducateur à l’occasion de la Marche des vivants. Il vit à Toronto.

Nate Leipciger est l'auteur de The Weight of Freedom et du Poids de la liberté.

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Alex Levin

Alex Levin

Alex Levin (1932–2016) est né à Rokitno (Pologne, aujourd’hui en Ukraine). Après la guerre, il s’est engagé dans l’armée soviétique mais sa carrière a été bloquée du fait de sa judéité. En 1975, Alex a immigré au Canada où il a témoigné de son expérience durant l’Holocauste.

Alex Levin est l'auteur de Under the Yellow & Red Stars et d'Étoile jaune, étoile rouge.

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Rachel Lisogurski

Rachel Lisogurski

Rachel Lisogurski (1911-1998) est née à Grodzisk (Pologne). Après la guerre, elle a vécu avec sa famille dans un camp de personnes déplacées en Italie, avant d'immigrer à Montréal en 1948. Afin de s’exercer à écrire en anglais, Rachel a consigné ses souvenirs de la guerre dans des mémoires en 1967. En 1985, elle a déménagé en Israël pour y rejoindre sa fille et ses proches.

Rachel Lisogurski est l'auteure de Daring to Hope (Traduction française à venir).

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Helen Mahut

Helen Mahut

Helen Mahut (1920–2010), née Walentyna Dudekzak, a vu le jour à Kiev (Ukraine). Durant la guerre, elle s’est fait passer pour une catholique et a rejoint les rangs de la Résistance polonaise à Varsovie. Après le conflit, elle a œuvré au sein de l’administration des camps de personnes déplacées. Helen a immigré au Canada en 1949, y retrouvant son mari, Stefan Mahut, arrivé un an auparavant. Elle a obtenu un doctorat en psychologie physiologique et comparée de l’Université McGill en 1955. Chercheuse de talent dans le domaine des neurosciences cognitives et comportementales, elle a enseigné pendant 23 ans au département de psychologie de l’Université Northeastern à Boston. Helen Mahut est décédée le 7 mars 2010, à l’âge de 90 ans.

Helen Mahut est l'auteure de « The Depth of Decency », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « La Grandeur humaine », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Fred Mann

Fred Mann

Fred Mann (1926–2008) est né à Leipzig (Allemagne). Il a rencontré sa femme lors d’un voyage après la guerre, ils se sont mariés à Salzbourg (Autriche). En 1952, la famille Mann a immigré à Toronto où Fred a mené une longue carrière dans la finance internationale.

Fred Mann est l'auteur de A Drastic Turn of Destiny et d'Un terrible revers de fortune.

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Eva Felsenburg Marx

Eva Felsenburg Marx

Eva Marx est née le 21 octobre 1937 à Brno (Tchécoslovaquie, aujourd’hui en République tchèque). En 1949, elle a émigré à Montréal, où elle est devenue enseignante au primaire. Eva Marx réside à Montréal.

Eva Marx est l'auteure de One of the Lucky Ones et d'Une question de chance.

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Michael Mason

Michael Mason

Michael Mason (né Miklos Friedman) a vu le jour en 1928 à Beregszász (Tchécoslovaquie, aujourd’hui en Ukraine). Il a émigré au Canada en 1948 et travaillé dans diverses entreprises à Hamilton, avant de déménager à Toronto, où il a ouvert sa propre officine de denturiste. Michael Mason vit à Toronto.

Michael Mason est l'auteur de A Name Unbroken et d'Au fil d’un nom.

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Catherine Matyas

Catherine Matyas

Catherine Matyas (née Grunfeld) (1928–2019) a vu le jour à Debrecen (Hongrie). En 1942, son père, Ignatz, a été enrôlé au sein du Service hongrois du travail obligatoire, puis a disparu sur le front soviétique. Au printemps 1944, Catherine a été envoyée au ghetto de Debrecen avec sa mère, Esther, son jeune frère, Tibor, et ses grands-parents maternels, Aron et Gizi. Ils ont ensuite été déportés au camp de transit de Strasshof (Autriche), puis à Lobau, en banlieue de Vienne, et plus tard dans un camp de travaux forcés installé dans les locaux d’une école de la capitale autrichienne. Au début de 1945, à Vienne, son frère Tibor, qui était handicapé, a été embarqué ; la famille ne l’a plus jamais revu. Les autres membres ont été conduits dans un lieu de détention situé dans la Hackengasse, à Vienne, puis au début de mars 1945, ils ont été déportés au ghetto et camp de concentration de Theresienstadt (Terezín). En dépit d’innombrables difficultés, ils ont réussi à survivre jusqu’à leur libération en mai 1945. Après la guerre, Catherine a terminé ses études à Debrecen et, en 1948, elle est partie pour Paris où, un an plus tard, elle a rencontré son futur mari, Herman. Leur fille Yvette est née en 1951. En 1955, confrontée à l’impossibilité d’obtenir la citoyenneté française, la famille a immigré au Canada, où Catherine et Herman ont créé leur propre entreprise et où leur seconde fille, Hedy, est née en 1959.

Catherine Matyas est l'auteure de « To Live in Freedom: Excerpts from Catherine Matyas’s Diary », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Vivre en toute liberté: extraits du journal de Catherine Matyas », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Eva Meisels

Eva Meisels

Eva Meisels est née le 3 juillet 1939 à Budapest (Hongrie). En novembre 1944, elle et sa mère se sont retrouvées dans le ghetto de Budapest. Elles ont obtenu de faux papiers de Raoul Wallenberg. En janvier 1945, elles ont été libérées par l’armée soviétique. Suite à la révolution hongroise, la famille a immigré au Canada.

Eva Meisels est l'auteure de Suddenly the Shadow Fell et de Soudain, les ténèbres.

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Leslie Meisels

Leslie Meisels

Leslie Meisels (1927–2018) est né à Nádudvar (Hongrie). Tous les membres de sa famille proche ont survécu à l’Holocauste. Leslie a émigré aux États-Unis en 1958, suite à la révolution hongroise, puis au Canada en 1967. Il a épousé Eva Silber en 1961, avec qui il a vécu à Toronto.

Leslie Meisels est l'auteur de Suddenly the Shadow Fell et de Soudain, les ténèbres.

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Leslie Mezei

Leslie Mezei

Leslie Mezei est né en 1931 à Gödöllő (Hongrie). Arrivé au Canada en 1948, il est devenu professeur à l’Université de Toronto. Considéré comme un pionnier de l’art numérique, Leslie a également mis au point deux nouveaux langages de programmation graphique. Il réside aujourd’hui à Toronto, où il s’est engagé au sein d’un mouvement interconfessionnel et interspirituel.

Leslie Mezei est l'auteur de A Tapestry of Survival.

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Miriam Mózes

Miriam Mózes

Miriam Mózes (1931-2023), fille de Tibor et Manci (née Brown) Rottman, est née en 1931 dans la ville de Hódmezővásárhely (Hongrie). Suite à l'occupation de la Hongrie par l’Allemagne nazie, Miriam, sa mère et son frère András (Andrew) sont déportés dans un camp autrichien et astreints aux travaux forcés. En mars 1945, ils ont été contraints à une marche de la mort à destination de Theresienstadt, d'où ils ont été libérés. Le père de Miriam, n'est jamais revenu du bataillon de travaux forcés dans lequel il avait été envoyé. En janvier 1950, Miriam a quitté la Hongrie pour Israël où elle a épousé Laci (Ze'ev ; Leslie) au printemps et entamé des études à la faculté de génie chimique au Technion, l’Institut de technologie israélien, à l’automne. En 1966, Miriam et les siens se sont installés à Londres (Grande-Bretagne) où, titulaire d’une bourse, elle a obtenu un doctorat en chimie physique à l'Université Queen Mary de Londres. En 1970, Miriam et sa famille ont immigré à Toronto, où elle a pris la tête du comité de recherche sur la réduction de la pollution à Ontario Hydro, devenant ainsi la première femme ingénieur du département de recherche. Passionnée d'environnement, Miriam a mené une brillante carrière à Ontario Hydro, où elle est restée vingt-cinq ans.

Miriam Mózes est l’auteure de « Hoping in Isolation », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Muguette Myers

Muguette Myers

Muguette Szpajzer-Myers est née en 1931 à Paris (France). En 1947, elle, son frère aîné et leur mère ont immigré à Montréal, où Muguette a fondé une famille et travaillé comme traductrice. En 2005, Muguette est retournée à Champlost, à l’occasion d’une cérémonie en hommage à quatre membres de la communauté à qui Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les Nations pour avoir caché Muguette et sa famille pendant la guerre. Muguette vit à Montréal.

Muguette Myers est l'auteure de Where Courage Lives et des Lieux du courage.

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David Newman

David Newman

David Newman (1919–2002) est né à Chmielnik (Pologne). En 1946, il a émigré à Paris avec sa femme, Anna, et leur fils, Jack. En 1951, la famille Newman a immigré à Toronto, où leurs enfants, Jack et Gloria, ont grandi. David a collaboré comme acteur à des productions de théâtre yiddish, a enseigné le yiddish à d’innombrables élèves et a cofondé la congrégation Kol Yisroel au Borochov Centre.

David Newman est l'auteur de Hope's Reprise.

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Arthur Ney

Arthur Ney

Arthur Ney (1930–2016) est né à Varsovie (Pologne). Arrivé au Canada en 1948, il s'est installé à Montréal, où il a épousé Susan, mère d’un garçon qu’Arthur a élevé. Persistant dans sa recherche d'emploi, Arthur a fini par s’établir à son compte en tant que vendeur de meubles. Après la mort de Susan, il a épousé Kathleen et de cette union, il a eu un deuxième fils. Arthur avait à cœur l'enseignement de l'histoire de l’Holocauste, il partageait fréquemment les expériences traversées durant la guerre avec des étudiants.

Arthur Ney est l'auteur de W Hour et de L'Heure W.

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Felix Opatowski

Felix Opatowski

Felix Opatowski (1924–2017) est né à Lodz (Pologne). Il a été libéré en Autriche par l’armée américaine le 9 mai 1945, puis a travaillé dans une base de l’armée américaine, où il a épousé sa femme, Regina, en 1947. Deux ans plus tard, en 1949, Felix et Regina sont arrivés à Toronto, ils ont été mariés pendant 69 ans.

Felix Opatowski est l'auteur de Gatehouse to Hell et de L’Antichambre de l’enfer.

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Dyna Perelmuter Reichental

Dyna Perelmuter Reichental

Dyna Perelmuter Reichental (1921–2010) est née à Bodzanów, (Pologne). Durant l’Holocauste, elle est détenue au ghetto de Częstochowa puis dans un camp de travaux forcés, d’où elle est parvenue à s’échapper. Elle a alors survécu en endossant une identité non juive. Après la guerre, Dyna est demeurée à Varsovie, où elle a épousé Moshe (Marian) Reichental. Ils ont immigré au Canada en 1959, rejoignant son frère Shimshon et sa sœur Ruza, déjà installés à Montréal. Elle s’est aussi rendue en Israël pour revoir son frère Benjamin et sa sœur Rifka. À Montréal, Dyna a élevé deux enfants et occupé un poste administratif à l’Hôpital général juif. Parvenue à la retraite, elle s’est inscrite à des ateliers de peinture à l’Université Concordia et à des cours sur des sujets d’actualité à l’École d’éducation permanente de l’Université McGill. Elle a rédigé ses mémoires en polonais en 1999 sous le titre Mewa (La Mouette), du surnom affectueux qu’on lui donnait enfant en raison de sa nature sociable et enjouée.

Dyna Perelmuter Reichental est l’auteure de « Mewa (Seagull) », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Mewa (La mouette) », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Irena Peritz

Irena Peritz

Irena Peritz est née en 1928 à Borysław en Pologne (aujourd’hui Boryslav en Ukraine). Durant l’Holocauste, elle est détenue au ghetto et au camp de travaux forcés établis dans sa ville natale, d’où elle est parvenue à s’échapper. Irena a consigné son expérience en clandestinité dans un journal intime, qu’elle a tenu en polonais de mars à août 1944, date à laquelle sa famille proche a été libérée. Irena et les siens ont quitté la Pologne en 1949 pour refaire leur vie à Montréal, où la jeune femme a trouvé du travail comme archiviste dans une entreprise pharmaceutique, ce qui l’a aidée à apprendre l’anglais. Elle a rencontré son mari, Simon, dans une chorale, et de leur union sont nés trois enfants : Nina en 1954, Paul en 1957, et Ingrid en 1959. Une fois ses enfants adultes, Irena s’est jointe à un groupe de jogging au YWHA local. Les randonnées en montagne aux quatre coins de l’Amérique du Nord sont devenues sa passion, et passer ses étés dans un chalet au bord d’un lac du Maine, son passe-temps favori. Irena Peritz, qui a trois enfants et quatre petits-enfants, vit à Montréal.

Irena Peritz est l’auteure de « Each Day Could Be Our Last: Irena’s Wartime Diary », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Chaque jour pouvait être le dernier: le journal d’Irena », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Gitlia Popovsky

Gitlia Popovsky

Née à Skvyra en République socialiste soviétique d’Ukraine, Gitlia Popovsky (1922–2016) et les siens ont déménagé à Kiev en 1926. En 1941, durant l’occupation nazie, elle s’est enfuie juste avant Babi Yar, le massacre des Juifs de Kiev, et s’est réfugiée avec les siens en Ouzbékistan, où la famille a vécu dans des conditions terribles jusqu’à son retour à Kiev durant l’été 1944. En 1945, Gitlia a épousé Abraham Popovsky, et le couple a eu deux enfants, Roman et Sofia. Abraham est décédé en 1968. En 1977, elle a immigré au Canada et s’est installée à Montréal. Ce faisant, quatre générations se sont trouvées réunies : sa mère, Paisa Budnitsky ; elle-même ; sa fille, Sofia Zatulovsky ; et sa petite-fille, Albinna Abitan. La cinquième génération a vu le jour plus tard avec l’arrivée de ses arrière-petits-enfants : Joshua, Daniel, Jamie (Shmuel), Maya (Flora) et Leah.

Gitlia Popovsky est l’auteure de « I Have Survived It All », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Revenue de loin », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Marguerite Élias Quddus

Marguerite Élias Quddus

Marguerite Élias Quddus est née en 1936 à Paris, en France. Elle a immigré au Canada en 1967, s’installant d’abord à Vancouver, puis au Québec, où elle a travaillé comme bénévole dans des écoles. Vivant aujourd’hui près de Montréal, Marguerite se consacre au partage de son expérience de rescapée auprès des jeunes.

Marguerite Élias Quddus est l'auteure de In Hiding et de Cachée.

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Maya Rakitova

Maya Rakitova

Maya Rakitova est née le 4 juin 1931 à Smolensk (Russie). Elle fut diplômée en 1954 de la Faculté de la Radio et de la télévision de l’Institut électrotechnique de communications Bonch-Bruevich de Léningrad. Maya a immigré avec son mari et leur fille cadette à Montréal en 1981, où elle a travaillé pendant dix-sept ans pour la Canadian Broadcasting Corporation (CBC). Elle vit à Montréal.

Maya Rakitova est l'auteure de Behind the Red Curtain.

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Suzanne (Katz) Reich

Suzanne (Katz) Reich

Suzanne (Katz) Reich (1930–1994) est née à Kisvárda (Hongrie). En mai 1944, elle est déportée du ghetto établi dans sa ville natale à Auschwitz-Birkenau. Quatre mois plus tard, elle a fait partie d’un convoi destiné à un camp de travaux forcés, où elle a subi des conditions de détention extrêmement difficiles. Après avoir été emprisonnée dans un second camp de travaux forcés, elle est déportée au ghetto/camp de concentration de Theresienstadt d’où elle est libérée à la fin de la guerre. Les parents de Suzanne ont péri durant l’Holocauste, mais sa sœur Mary a survécu et elles se sont retrouvées après la guerre. Suzanne a immigré au Canada en 1949 et épousé Peter Reich le 18 juin 1950. Ils ont eu deux filles, Edwina et Sandra. Suzanne nourrissait une véritable passion pour l’art, la culture, la cuisine et la vie en général. Elle était profondément engagée dans le mouvement des droits civiques et militait contre toute forme de discrimination. Les mémoires de Suzanne Reich illustrent la capacité de l’homme à se surpasser.

Suzanne (Katz) Reich est l’auteure de « Sometimes I Can Dream Again », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et d’ « Il m’arrive encore de rêver », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Henia Reinhartz

Henia Reinhartz

Née à Lodz (Pologne), Henia Reinhartz (1926–2021) a survécu au ghetto établi dans sa ville natale, puis aux camps d’Auschwitz-Birkenau et de Bergen-Belsen. Après la guerre, elle a habité à Paris où elle a obtenu un diplôme d’enseignement du yiddish et de l’hébreu, et où elle a rencontré son mari. Henia Reinhartz a immigré au Canada en 1951.

Henia Reinhartz est l'auteure de Bits and Pieces et de Fragments de ma vie.

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Andy Réti

Andy Réti

Andy Réti est né en 1942 à Budapest (Hongrie). Il a été libéré du ghetto de Budapest en janvier 1945. Andy travaille comme bénévole au Centre d’éducation de l’Holocauste de Toronto depuis 1998. Il a rejoint sa mère lors de plusieurs de ses interventions en tant que survivante. Depuis la disparition de sa mère, il lui a emboîté le pas et raconte leur histoire à un vaste public.

Andy Réti est l'auteur de Stronger Together.

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Betty Rich

Betty Rich

Betty Rich (1923–2017), née Basia Kohn, a vu le jour à Zduńska Wola (Pologne). Après la guerre, elle a vécu à Lodz, où elle a épousé David Recht. Fuyant le régime communiste polonais, ils ont immigré à Toronto en 1949. Betty a travaillé dans le domaine des prêts hypothécaires et des placements jusqu’à sa retraite.

Betty Rich est l'auteure de Little Girl Lost et de Seule au monde.

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Paul-Henri Rips

Paul-Henri Rips

Paul-Henri Rips (1929–2023) est né à Anvers (Belgique). Il a quitté sa ville natale en 1950 pour s’établir d’abord au Congo belge, puis en Afrique du Sud, où il a épousé sa femme, Lily. En 1997, Paul-Henri et Lily ont immigré à Toronto pour y retrouver leurs enfants et petits-enfants.

Paul-Henri Rips est l'auteur de E/96: Fate Undecided et de Matricule E/96.

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Ilonka (Helen) Rodak-Izso

Ilonka (Helen) Rodak-Izso

Ilonka (Helen) Rodak-Izso (née Friedmann) (1915–1998) a vu le jour à Abauj-Kér et a grandi dans la ville de Košice (Tchécoslovaquie, aujourd’hui en Slovaquie), devenue Kassa (Hongrie) durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est la fille de Marcus et Terez, et la sœur d’Olly, Shani et Laci. En 1944, suite à l’occupation de la Hongrie par l’Allemagne nazie, Helen et les siens sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Helen et sa sœur Olly ont survécu à l’internement dans une succession de douze camps de concentration, à une marche de la mort et aux difficultés du voyage de retour à Košice, après la Libération. Suite à son immigration à Toronto, Helen a appris à parler l’anglais couramment, et a travaillé en tant qu’assistante à la bibliothèque Robarts de l'Université de Toronto. Passionnée de cuisine et de musique, elle aimait passer du temps en famille. Ilonka est décédée en 1998, laissant derrière elle ses deux fils et leurs épouses, cinq petits-enfants et sept arrière-petits-enfants.

Ilonka (Helen) Rodak-Izso est l’auteure de « Amid the Burning Bushes », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Moishe Rosenschein

Moishe Rosenschein

Moishe Rosenschein (1922–2011), fils de Sara Weisz et Nosson, est né à Szolyva, en Tchécoslovaquie (aujourd'hui Svaliava, en Ukraine). Il a grandi dans un milieu modeste, au sein d’une famille nombreuse, aimante et très observante. Il avait deux frères et deux sœurs. À l'automne 1943, Moishe a été contraint aux travaux forcés en Pologne et en Hongrie, durant lesquels il a enduré des conditions de vie effroyables. À l’approche de l'armée soviétique, il en a profité pour s’échapper de son unité de travaux forcés et pour se cacher jusqu’à la libération de la région. Après la guerre, il a appris que ses parents avaient péri durant l’Holocauste, mais il a néanmoins retrouvé ses deux frères. Ayant décidé de s’installer en Palestine, Moishe a d’abord été détenu plusieurs mois à Chypre avant de pouvoir se rendre au futur État d’Israël, qu’il a défendu en prenant les armes lors de la guerre d'Indépendance. Moishe a quitté Israël en 1951 et, après une brève escale en France, il a immigré à Montréal où il a épousé Vera Neizer en 1958. Ils ont eu deux enfants, Nathan (époux de Fanny) et Julie (épouse de Aharon), neuf petits-enfants et dix-neuf arrière-petits-enfants. Parlant six langues, Moishe a travaillé comme enseignant et comptable. Il aimait écouter la musique sacrée, regarder le hockey sur glace, jouer aux cartes, aller à la synagogue et passer du temps en famille.

Moishe Rosenschein est l’auteur de « Two Sorts of Homecoming », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Steve Rotschild

Steve Rotschild

Steve Rotschild (1933–2020) est né à Vilnius (Lituanie). Après la guerre, sa mère s'est remariée et leur nouvelle famille a immigré en Israël. En 1956, Steve a épousé Lillian à Montréal, où leurs deux filles ont vu le jour. Après avoir vécu pendant quelques années à Phoenix (États-Unis), ils ont fini par s’installer à Toronto. Tout au long de sa vie, Steve a écrit des nouvelles et peint des tableaux représentant des scènes de la vie sauvage. Il aimait également pêcher dans le parc Algonquin, se servant des leurres qu'il avait lui-même confectionnés.

Steve Rotschild est l'auteur de Traces of What Was et de Sur les traces du passé.

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Judith Rubinstein

Judith Rubinstein

Judith Rubinstein (1920–2013) est née à Mezőcsát (Hongrie). Après la guerre, elle a passé plus de deux ans dans un camp de personnes déplacées en Italie. En 1948, elle a immigré au Canada avec son époux, Béla, et leur nouveau-né, Robert Eli. À Toronto, elle a mené une existence bien remplie, entourée de ses enfants, Robert et Rochelle, de ses sept petits-enfants et de ses onze arrière-petits-enfants. Judith est l’auteure de plusieurs courtes histoires et de mémoires, elle était une grande lectrice et une conférencière appréciée au Neuberger Holocaust Centre.

Judith Rubinstein est l'auteure de Dignity Endures.

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Martha Salcudean

Martha Salcudean

Dre Martha Salcudean (1934–2019) est née à Cluj (Roumanie). Elle a immigré au Canada en 1976 où elle a enseigné à l’Université d’Ottawa, puis occupé le poste de directrice du département de génie mécanique à l’Université de Colombie britannique (UBC). Martha est titulaire de trois doctorats honorifiques et de plusieurs prix et distinctions prestigieuses pour ses nombreuses contributions dans les domaines de la science et du génie mécanique.

Martha est l'auteure de In Search of Light.

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Kitty Salsberg

Kitty Salsberg

Kitty (Kati) Salsberg est née en 1932 à Budapest (Hongrie). Elle a immigré au Canada en 1948, où elle a eu une longue et riche carrière d’enseignante. Kitty vit à Toronto.

Kitty Salsberg est l'auteure de Never Far Apart et d'Unies dans l’épreuve.

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Koine Schachter Rogel

Koine Schachter Rogel

Koine Schachter Rogel (1911–2002) est née à Ciudin, en Bucovine ukrainienne (aujourd’hui Chudei en Ukraine). Elle était la benjamine d’une fratrie de huit enfants : deux de ses frères, Abraham et Itzik, s’étaient installés à Détroit avant la guerre ; son frère Mattias vivait en Italie ; et deux autres de ses frères, Gedalia et Moishe, ainsi qu’une de ses sœurs, Fanny, habitaient à Montréal. Koine a grandi entourée de son père Chaim, de sa mère Miriam et de sa sœur Fraydeh. Sa mère est décédée en 1930, et son père s’est remarié. Koine a passé les années de guerre en Transnistrie et a réussi à survivre aux épreuves avec sa famille. Après le conflit, Koine a épousé Josef Rogel, avec qui elle a immigré à Montréal en 1949 en compagnie du reste de sa famille. Malheureusement, son père n’a pas survécu au voyage. Koine et Josef ont bien gagné leur vie en vendant des repas dans un secteur industriel où se trouvaient de nombreuses manufactures de vêtements. Josef est décédé en 1989. Malgré son veuvage de plusieurs années et le fait qu’elle n’ait pas eu d’enfants, Koine n’a pas vieilli dans la solitude. Elle a toujours entretenu des relations étroites avec ses nièces et ses neveux. Koine a entamé la rédaction de ses mémoires en yiddish en 1941, sous la forme d’une lettre adressée à sa famille. Elle en a repris la rédaction en 1989. Koine Schachter Rogel est décédée le 6 juillet 2002 à Montréal.

Koine Schachter Rogel est l’auteure de « A Letter from the Ukraine », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Lettre d’Ukraine », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Rebekah (Relli) Schmerler-Katz

Rebekah (Relli) Schmerler-Katz

Rebekah (Relli) Schmerler-Katz (1923–2005) est née à Rachov en Tchécoslovaquie (aujourd’hui Rakhiv en Ukraine). En 1939, la région où elle vivait est cédée à la Hongrie et son village est renommé Rahó. En avril 1944, Relli et les siens ont dû emménager dans un ghetto d’où ils sont déportés à Auschwitz-Birkenau peu de temps après. En juillet 1944, Rebekah, sa mère et sa sœur sont envoyées dans un camp annexe du complexe concentrationnaire de Natzweiler-Struthof. Elles sont ensuite détenues dans un sous-camp de Dachau. À la fin du mois d’avril 1945, le convoi de prisonniers dont elles font partie est libéré par les soldats américains. En 1948, Relli, sa sœur et sa mère ont immigré au Canada pour venir s’installer à Duparquet, une petite ville du Québec où vivait déjà son oncle. Relli a alors parrainé son fiancé, Sam Katz, qu’elle avait rencontré en Tchécoslovaquie peu après la Libération. Relli et Sam se sont mariés en 1949 et de leur union est née une fille, Shirley, qui leur a donné trois petits-enfants, Robert, Caroline et Stephanie, qui est malheureusement décédée des suites d’une maladie à l’âge de 8 ans. À la demande de son gendre, Relly a rédigé ses mémoires en 1996.

Rebekah (Relli) Schmerler-Katz est l’auteure de « If the World Had Only Acted Sooner », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Si seulement le monde avait réagi plus tôt », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Morris Schnitzer

Morris Schnitzer

Morris Schnitzer (1922-2020) est né à Bochum (Allemagne). En 1947, il a immigré à Montréal où il a poursuivi ses études à l’Université McGill, jusqu’à l’obtention d’un doctorat en 1955. Morris a travaillé à Ottawa au ministère de l’Agriculture du Canada, en tant que chimiste principal spécialisé dans la matière organique des sols. Au cours de sa brillante carrière, il a remporté le prestigieux prix Wolf en agriculture (1995), publié trois livres et plus de 400 articles scientifiques.

Morris Schnitzer est l'auteur de Escape from the Edge et de Sur la corde raide.

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Veronika (Vera) Schwartz

Veronika (Vera) Schwartz

Née à Kisvárda (Hongrie), Veronika (Vera) Schwartz (1927–2017) a grandi auprès de ses parents, de ses deux sœurs Klára et Éva, de son frère Zoltán (Zoli) et de sa famille élargie. En avril 1944, Vera et les siens ont été forcés d’emménager dans un ghetto et un mois plus tard, ils ont été déportés au camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau. Séparée de ses parents et de ses sœurs, Vera a été envoyée au camp principal d'Auschwitz, où elle a retrouvé sa cousine Magda Klein. Elles ont survécu à une succession de camps de concentration et de travaux forcés, notamment Auschwitz et Stutthof, puis à une marche de la mort au cours de l'hiver 1945. Après la Libération, Vera est retournée en Hongrie, où elle a retrouvé son frère Zoli et fait la rencontre de Miklós Mandel, son futur mari. Les trois rescapés ont quitté la Hongrie en 1946 et ont vécu dans des camps de personnes déplacées. Vera et Miklós ont immigré aux États-Unis, puis au Canada en 1947. Portant désormais les noms de Miriam et John Stone, ils se sont installés à Montréal, où ils ont fondé une famille heureuse, avec leurs cinq fils et dix petits-enfants. Vera a été mariée durant 65 ans avec Miklós, jusqu’au décès de celui-ci en 2012. Vera est décédée le 12 septembre 2017, après une longue bataille contre la maladie d'Alzheimer.

Veronika (Vera) Schwartz est l’auteure de « Beliefs under Shock », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Joseph Schwarzberg

Joseph Schwarzberg

Joseph Schwarzberg (1926–2022) est né à Leipzig (Allemagne). En 1945, lui et sa famille font partie de la première vague d’immigrants à se rendre légalement dans ce qui deviendra bientôt l’État d’Israël. Il immigre à Toronto en 1968, où il ouvre une fabrique de vêtements, Adina J. Fashions.

Joseph Schwarzberg est l'auteur de Dangerous Measures et de Sur les sentiers de la guerre.

Pour en savoir plus sur Joseph Schwarzberg, consultez sa page sur Re:Collection.

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Magda Sebestian

Magda Sebestian

Magda Sebestian est née en 1928 à Sečovce (Slovaquie). Après avoir survécu à la guerre avec toute sa famille immédiate, elle a repris ses études secondaires à Košice qu’elle a finies en 1948. Elle s’est ensuite inscrite à la faculté de médecine de l’Université de Brno, sortant diplômée en 1953. Magda a rencontré Ady Sebestian en 1945 et ils se sont mariés en 1949. Leur fils, Ivan, est né en 1954, et leur fille, Tania, en 1962. Magda est devenue cardiologue pédiatrique, et a exercé en Tchécoslovaquie jusqu’en 1968. Cette année-là, elle et sa famille ont fui à Vienne dans la foulée de l’invasion soviétique en Tchécoslovaquie. Ils ont immigré à Toronto en octobre 1968. Magda a alors travaillé en vue d’obtenir ses équivalences en médecine, recevant son permis d’exercer en 1971. Elle a été engagée au Women’s College Hospital (Toronto), où elle a occupé le poste de directrice par intérim du service de néonatalogie pendant deux ans. En 1975, elle s’est installée à son compte et a ouvert son propre cabinet. Depuis qu’elle a pris sa retraite en 1999, Magda en profite pour passer du temps avec sa famille, notamment avec ses deux petits-enfants. Magda Sebestian réside à Toronto.

Magda Sebestian est l’auteure de « Hidden by Hope », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « L’espoir, mon refuge », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Zuzana Sermer

Zuzana Sermer

Zuzana Sermer (1924–2021) est née à Humenné (Tchécoslovaquie, aujourd'hui en Slovaquie). À la fin de la guerre, elle a épousé Arthur Sermer avec qui elle s’est établie à Bratislava (Tchécoslovaquie, aujourd'hui en Slovaquie), où ils ont fondé une famille. En 1968, Zuzana et les siens ont fui l’occupation soviétique et se sont établis à Toronto (Canada) où Zuzana a travaillé comme commis comptable. Elle aimait peindre des paysages et écrire sur la vie en pays communiste.

Zuzana Sermer est l'auteure de Survival Kit et de Trousse de survie.

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Eva Shainblum

Eva Shainblum

Eva Shainblum est née en 1927 à Nagyvárad en Hongrie (aujourd’hui en Roumanie). Elle a immigré au Canada en 1948 et s’est installée à Montréal, où elle a travaillé en tant que libraire, s’est mariée et a fondé une famille. Eva vit aujourd’hui à Montréal.

Eva Shainblum est l'auteure de The Last Time.

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Adam Shtibel

Adam Shtibel

Adam Shtibel est né en 1928 à Kamarów (Pologne). Après la guerre, il a rencontré Rachel qu’il a épousée en 1956. L’année suivante, ils ont émigré en Israël où Adam a travaillé dans la construction aéronautique. En 1968, ils ont immigré au Canada et se sont installés à Toronto, où ils résident aujourd’hui.

Adam Shtibel est l'auteur de A Child's Testimony et de Témoignage d’un enfant.

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Rachel Shtibel

Rachel Shtibel

Rachel Shtibel (née Milbauer) a vu le jour en 1935 en Galicie orientale. Après la guerre, elle a rencontré Adam Shtibel qu’elle a épousé en 1956. L’année suivante, ils ont émigré en Israël où Rachel a obtenu une maîtrise en microbiologie. En 1968, ils ont immigré au Canada et se sont installés à Toronto, où ils résident aujourd’hui.

Rachel Shtibel est l'auteure de The Violin et du Violon.

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Susan Simon

Susan Simon

Susan Simon est née à Budapest (Hongrie) en 1935, elle a grandi dans une famille unie, auprès de ses parents, Elizabeth et Paul, et de sa jeune sœur, Rozi. À la veille de l'occupation de la Hongrie par l’Allemagne nazie, Susan et sa famille se trouvaient dans les monts Mátra pour échapper aux raids aériens qui menaçaient Budapest. En mai 1944, ils sont envoyés au ghetto de Gyöngyös, d’où ils ont réussi à s’échapper avant la clôture définitive. De retour à Budapest, le père de Susan est réquisitionné aux travaux forcés tandis que le reste de la famille est demeuré caché dans un couvent. Par la suite, Susan, sa mère et sa sœur ont trouvé refuge dans une habitation placée sous la tutelle du gouvernement suédois. Elles ont finalement été détenues au ghetto de Budapest, jusqu’à leur libération au début de l'année 1945. Après la guerre, Susan s'est inscrite à l'Université technique de Budapest pour y étudier l’ingénierie. En 1955, elle a rencontré son futur mari, Tim. Ensemble, ils ont fui la révolution hongroise, franchissant la frontière autrichienne jusqu’à Vienne. Ils ont immigré à Montréal, où ils se sont mariés en 1957. Susan et Tim ont eu deux enfants et trois petits-enfants. En 2017, Susan a publié ses mémoires, The Mystery of the Precious Candlesticks, témoignage qui livre le récit d'une enfance dramatique, d'une jeunesse rebelle, de la dynamique familiale et de l'amour, véritable fil conducteur de sa vie. Susan Simon vit à Toronto.

Susan Simon est l’auteure de « The Light in a Dark Cellar », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Maxwell Smart

Maxwell Smart

Maxwell Smart est né en 1930 à Prague en Tchécoslovaquie (aujourd’hui en République tchèque). Après avoir survécu seul à l’Holocauste, livré à lui-même, Maxwell immigre au Canada en 1948, à l’âge de dix-sept ans, dans le cadre du Projet des orphelins de guerre. Il s’est installé à Montréal où, devenu un peintre à succès, il a ouvert sa propre galerie d’art en 2006.

Maxwell Smart est l'auteur de Chaos to Canvas.

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Gerta Solan

Gerta Solan

Gerta Solan est née en 1929 à Prague en Tchécoslovaquie (aujourd’hui en République tchèque). Après la Libération, elle est retournée dans sa ville natale et a épousé Paul Seidner (Solan) en 1949. Le couple a vécu à Prague, sous le régime communiste, jusqu’à ce que l’invasion soviétique de 1968 les pousse à fuir le pays avec leur fils et à immigrer à Toronto. Gerta y a travaillé pour la Croix-Rouge, retrouvant et réunissant des membres de familles éprouvées par des catastrophes, jusqu’à sa retraite en 1995. Gerta vit aujourd’hui en Israël.

Gerta Solan est l'auteure de My Heart Is at Ease.

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Zsuzsanna Fischer Spiro

Zsuzsanna Fischer Spiro

Zsuzsanna Fischer (1925–2016) est née à Tornyospálca (Hongrie). Après la guerre, elle a épousé Joseph Spiro, survivant de l’Holocauste. Ils ont vécu à Budapest avec leurs deux fils jusqu’à la Révolution hongroise — un événement relaté par Zsuzsanna dans son journal — et ont immigré au Canada en 1957.

Zsuzsanna Fischer Spiro est l'auteure de In Fragile Moments.

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Margrit Rosenberg Stenge

Margrit Rosenberg Stenge

Margrit Rosenberg Stenge (1928–2021) est née à Cologne (Allemagne). À la fin de la guerre, elle retourne vivre à Oslo avec sa famille et se marie, avant d’immigrer au Canada et de s’installer à Montréal en 1951 avec son mari Stefan. Margrit a travaillé durant quarante ans dans diverses administrations, après quoi elle a traduit six livres du norvégien à l’anglais, dont Counterfeiter: How a Norwegian Jew Survived the Holocaust de Moritz Nachtstern (2008).

Margrit Rosenberg Stenge est l'autrice du Refuge du silence et Silent Refuge.

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George Stern

George Stern

George Stern (1931–2017) est né à Újpest (Hongrie). Après la Seconde Guerre mondiale, il a émigré en Israël où il a combattu pendant la Guerre d’indépendance. En 1960, lui et sa femme, Judit, ont quitté Israël pour São Paulo (Brésil), puis ils ont immigré au Canada en 1970.

George Stern est l'auteur de Vanished Boyhood et d'Une jeunesse perdue.

photo of George Stern right
Willie Sterner

Willie Sterner

Willie Sterner (1919–2011) est né à Wolbrom (Pologne). Aîné d’une famille de sept enfants, il est le seul à avoir survécu à l’Holocauste. Après la guerre, il a vécu dans des camps de personnes déplacées en Autriche, où il est devenu chef de la police juive. Willie et sa femme, Eva, ont immigré au Canada en 1948 et se sont installés à Montréal.

Willie Sterner est l'auteur de The Shadows Behind Me et des Ombres du passé.

photo of Willie Sterner
Ann Szedlecki

Ann Szedlecki

Ann Szedlecki (née Chana Frajlich) (1925–2005) a vu le jour à Lodz (Pologne). Au retour de la guerre, elle a découvert que tous les membres de sa famille avaient péri. En 1950, elle s’est mariée et s’est installée en Israël, puis en 1953, elle a immigré à Toronto.

Ann Szedlecki est l'auteure de L'Album de ma Vie et Album of My Life.

photo of Unnamed
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William Tannenzapf

William Tannenzapf

William Tannenzapf (1911–2011) est né à Stanisławów (Pologne, aujourd’hui Ivano-Frankivsk en Ukraine), et sa fille, Renate, a vu le jour en mars 1941 dans la même ville, alors sous occupation nazie. La famille a immigré en 1948 au Canada, pour s’établir à Montréal puis à Toronto. William a travaillé chez Westinghouse Electric, à Hamilton en Ontario, où il a mené une brillante carrière d'ingénieur électricien, mettant notamment au point de nouvelles technologies pour lesquelles il a obtenu plusieurs brevets.

William Tannenzapf est l'auteur de Memories from the Abyss et de Souvenirs de l’abîme.

photo of William Tannenzapf third from left
Elsa Thon

Elsa Thon

Elsa Thon (1923–2019) est née à Pruszków (Pologne). Après la guerre, elle a épousé Mayer Thon avec qui elle s’est installée en Israël en 1948. Ils ont immigré en Argentine en 1955, où Elsa a travaillé dans un studio de photographie et a élevé ses enfants. En 1980, Elsa et Mayer se sont établis à Toronto pour se rapprocher de leur famille. Les mémoires d'Elsa ont également été publiés en espagnol et en polonais.

Elsa Thon est l'auteure de If Only It Were Fiction et de Que renaisse demain.

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Dolly Tiger-Chinitz

Dolly Tiger-Chinitz

Nées à Budapest (Hongrie), Dolly Tiger-Chinitz (1930-2021) et sa sœur jumelle, Mari, ont été élevées par leur mère célibataire, Johanna (« Vinyi »). En 1938, leur mère a épousé un non-Juif, et la famille recomposée s’est installée à Subotica, en Yougoslavie (aujourd’hui en Serbie). Après la capitulation de la Yougoslavie aux forces de l'Axe et l’annexion de Subotica par la Hongrie, Johanna a envoyé ses filles dans un couvent de Budapest afin d’assurer leur sécurité. Munie de faux papiers, toute la famille est ensuite entrée dans la clandestinité au moment de l'occupation de la Hongrie par l'Allemagne nazie en 1944. Quand on a arrêté leur mère, Dolly et sa sœur ont été cachées par un jeune ami de la famille, traversant ainsi le coup d’État des Croix fléchées et le siège de Budapest. Après la guerre, Dolly a vécu quelque temps en Yougoslavie, où elle a rencontré Janos. Ils se sont mariés à Paris en 1948 avant d’émigrer au Venezuela. Après son divorce avec Janos, elle a épousé Joe Tiger et s'est installée au Canada en 1961. En 2008, elle a immigré en Israël et épousé un rabbin veuf rencontré à Montréal, qui est décédé en 2012. Mère de quatre enfants, grand-mère de huit petits-enfants et arrière-grand-mère de cinq arrière-petits-enfants, Dolly est décédée en 2021.

Dolly Tiger-Chinitz est l’auteure de « Shattered Dreams », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

photo of Dolly and partner Larry Frisch Jerusalem 2019
Agnes Tomasov

Agnes Tomasov

Agnes Tomasov est née le 16 juin 1930 à Bardejov (Tchécoslovaquie, aujourd'hui en Slovaquie). En 1968, elle, son mari et leurs deux enfants ont fui le régime communiste tchécoslovaque pour venir au Canada, où ils se sont installés à Toronto.

Agnes Tomasov est l'auteure de From Generation to Generation et De génération en génération.

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Joseph Tomasov

Joseph Tomasov

Joseph Tomasov (1920–2019) est né là Trstená (Tchécoslovaquie, aujourd'hui en Slovaquie). Après la guerre, il a obtenu un diplôme d’ingénieur de l’Université Charles de Prague. Joseph a émigré au Canada avec sa femme Agnes et leurs deux enfants en novembre 1968, suite à l’invasion de la Tchécoslovaquie par les Soviétiques.

Joseph Tomasov est l'auteur de From Loss to Liberation.

photo of Use for Joseph Tomasov
V
Peter Vas

Peter Vas

Peter Vas (1940–2004) était le fils d'Elisabeth Ungar et de Vilmos Fried. En 1943, son père est emmené au camp de travaux forcés à Bor (Serbie), placé sous l’administration du syndicat de la construction de Siemens. Il est décédé en 1944, au cours d'une marche de la mort. Peter et sa mère ont survécu à l'Holocauste dans une résidence placée sous la protection de la Croix-Rouge, à Budapest (Hongrie). Sa mère s'est remariée en 1948 avec le Dr Marcel Vas, qui est devenu le père légal de Peter. Après la révolution hongroise de 1956, Peter s’est enfui de Hongrie pour aller en Autriche, d’où il a immigré à Montréal (Canada) afin d’y rejoindre sa tante et ses grands-parents. Dans sa jeunesse, Peter était passionné de patinage de vitesse et de culturisme, il pratiquait également la lutte et la boxe à un haut niveau. Il a rencontré et épousé Maria Kramer en 1963 à Budapest et ensemble, ils ont élevé leurs deux enfants David et Sandy à Montréal, où Peter a travaillé dans l'industrie textile avant de créer sa propre entreprise. Afin de surmonter les événements traumatiques de son enfance, Peter s'est mis à l'écriture. C'est ainsi qu’il a rédigé le poème de trente pages, intitulé « Un passé sans fin », qui apparait dans la présente anthologie Confronting Devastation.

Peter Vas est l’auteur de « The Unending Past », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Leslie Vertes

Leslie Vertes

Leslie Vertes (1924–2022) est né à Ajak (Hongrie). Il a immigré avec sa famille au Canada en 1957. Très engagé dans l’enseignement de l'histoire de l’Holocauste, Leslie a fait du bénévolat pour plusieurs organisations de Montréal. Il a reçu en 2015 la Médaille de la paix du YMCA du Québec et le Prix du Gouverneur général pour l’entraide, en reconnaissance de son bénévolat et de sa contribution à la communauté.

Leslie Vertes est l'auteur de Alone in the Storm et de Seul dans la tourmente.

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Imrich Vesely

Imrich Vesely

Imrich Vesely (1917–1996) est né dans la petite ville de Šurany, qui faisait alors partie de la première République tchécoslovaque (aujourd'hui la Slovaquie). En 1938, en raison de la montée du fascisme et de l'antisémitisme en Slovaquie, Imrich s'est réfugié à Budapest, à l'époque considérée comme beaucoup plus sûre. Un an plus tard, il est incorporé dans un bataillon de travaux forcés, avant d’être envoyé sur le front de l'Est où il a travaillé dans des conditions exténuantes. La présence d’esprit, l'audace et la bravoure d'Imrich l'ont aidé à survivre face à la violence et à la brutalité auxquelles il était confronté. Après avoir fui en traversant les lignes de combat pour rejoindre les Soviétiques, Imrich est fait prisonnier de guerre. Il a finalement pu se porter volontaire dans l'armée tchécoslovaque en exil en tant que pilote dans l'armée de l'air. À la fin de la guerre, il a quitté l'armée et est retourné à Bratislava, où il a retrouvé sa mère et sa sœur. Après s’être marié en 1950, il a travaillé comme gérant d’une quincaillerie. En 1973, Imrich et sa famille ont quitté la Tchécoslovaquie pour l'Autriche, où il a travaillé dans l'import/export. Arrivé au Canada en 1980 pour y rejoindre son fils Peter, il a écrit ses mémoires en hongrois trois ans plus tard.

Imrich Vesely est l’auteur de « Only When I Laugh », récit publié dans l’anthologie Confronting Devastation: Memoirs of Holocaust Survivors from Hungary.

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Anka Voticky

Anka Voticky

Anka Voticky (1913–2014) est née dans la petite ville de Brandýs nad Labem, dans l’Empire austro-hongrois. En 1918, sa famille est partie à Prague (Tchécoslovaquie, aujourd’hui en République tchéque). En 1948, elle et les siens ont fui le régime communiste tchécoslovaque pour venir s’établir à Montréal. Anka est décédée en 2014 à l’âge de 100 ans.

Anka Voticky est l'auteure de Knocking on Every Door et de Frapper à toutes les portes.

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W
Sam Weisberg

Sam Weisberg

Sam Weisberg (né Avraham Gajer) (1927–2019) est né à Chorzów (Pologne). Après la Libération, il a vécu au camp de personnes déplacées de Bergen-Belsen, où il a rencontré sa future femme, Rosa. Ils ont immigré à Toronto en 1959.

Sam Weisberg est l'auteur de Carry the Torch et Passeur de mémoire.

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Babey Widutschinsky Trepman

Babey Widutschinsky Trepman

Babey Widutschinsky Trepman (1924–2009) est née à Šiauliai (Lituanie). Elle a survécu à la guerre avec sa sœur, Dora. Toutes deux ont été détenues au ghetto de Šiauliai, puis au camp de Stutthof et enfin à celui de Bergen-Belsen, d’où elles ont été libérées le 15 avril 1945. Après la guerre, Babey a travaillé comme musicienne accompagnatrice pour le Théâtre Kazet, une troupe créée dans le camp de personnes déplacées de Bergen-Belsen, où elle vivait et où elle a rencontré son futur mari, Paul Trepman. Deux ans après leur mariage, Babey et Paul ont immigré à Montréal pour y refaire leur vie ensemble. Babey a enseigné à des centaines d’enfants à la maternelle de l’Académie Solomon Schechter. Elle pratiquait la danse folklorique et adorait les voyages, la lecture, tout comme les concerts et les pièces de théâtre. Babey a eu deux enfants et six petits-enfants. Babey Trepman est décédée le 7 juin 2009.

Babey Widutschinsky Trepman est l’auteure de « Living Every Minute », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Vivre chaque instant », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

photo of 4b Dora Babey Hawaii 2005
Mina Wolkowicz

Mina Wolkowicz

Mina Wolkowicz, née Chana-Mindla Herzlikowicz (1920–2003), a vu le jour à Piotrków Trybunalski (Pologne). Lorsque la guerre a éclaté, elle se trouvait en Union soviétique avec son mari, Herman Geisler. Condamnés pour espionnage, ils ont été envoyés tous deux au Goulag. Après leur incarcération, Mina et Herman ont réussi à se retrouver et, par la suite, sont devenus les parents d’une fille, Lily, née le 22 décembre 1943. Peu après, Herman est mort au front. À l’issue du conflit, Mina a épousé Pinchas Wolkowicz à Lodz ; leur fils Henry est né en 1948. En 1949, la famille Wolkowicz a immigré à Montréal où leur fils, Nathan, est né en 1950. Mina a travaillé dans un atelier de fourrure et était écrivaine à ses heures — beaucoup de ses articles ont été publiés dans le Jewish Forward. Une fois à la retraite, Mina s’est adonnée à la sculpture et à la peinture ; ses œuvres ont fait l’objet de plusieurs expositions qui ont remporté un vif succès. Elle a pris une part active à l’accueil des immigrants soviétiques au Canada. Dans les années 1990, Mina s’est installée à Cambridge, en Ontario, pour se rapprocher de son fils Henry qui y résidait. Sa fille, Lily, et son fils Nathan ont été atteints tous deux de sclérose en plaques ; ils sont décédés en 2008 et 2011 respectivement.

Mina Wolkowicz est l’auteure de « My Life in the Gulag », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Ma vie au Goulag », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

photo of Mina Pinchas Florida1976
Y
Fela Yoskovitz-Ross

Fela Yoskovitz-Ross

Fela Yoskovitz-Ross (née Pacanowska) (1921–2020) a vu le jour à Lodz (Pologne). Avec ses parents et ses deux frères, elle a connu le ghetto de Lodz où elle a travaillé en usine à la fabrication d’empeignes de chaussures puis d’insignes militaires destinés aux uniformes. Ces activités ont pris fin lorsque le Ghetto a été liquidé. En août 1944, Fela et les siens ont été déportés à Auschwitz-Birkenau. Par la suite, Fela a été transférée à Hambourg, dans une annexe du camp de concentration de Neuengamme. En septembre 1944, elle a été envoyée dans une autre annexe, à Poppenbüttel, en banlieue de Hambourg. Après l’évacuation du camp, au début d’avril, Fela a été déportée à Bergen-Belsen où les détenus ont été libérés par l’armée britannique le 15 avril 1945. En 1948, elle et son mari, Jacob, qu’elle avait rencontré à Bergen-Belsen, ont immigré au Canada pour s’installer à Montréal. Ils sont devenus parents de deux enfants, Mike et Allen. Fela a élevé sa petite famille et elle a siégé en tant que présidente de la Hadassah, une organisation philanthropique, dans les années 1960 et 1970.

Fela Yoskovitz-Ross est l’auteure de « Auschwitz », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et d’ « Auschwitz », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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Z
Irene Zoberman

Irene Zoberman

Irene Zoberman (1914–1982) est née à Sandomierz (Pologne), elle était la deuxième d’une famille de quatre filles. Durant l’Holocauste, elle s’est enfuie du ghetto établi dans sa ville natale et elle a passé presque toute la durée du conflit à Varsovie, où elle a obtenu de faux documents lui permettant de se faire passer pour une chrétienne. Elle s’est engagée activement dans la résistance antiallemande. Elle a également réussi à établir de faux papiers pour les membres de sa famille, leur permettant de vivre en relative sécurité en Pologne. Par ailleurs, elle a rassemblé des fonds pour financer l’évasion de ses parents, de ses sœurs et d’autres Juifs détenus dans des camps de travaux forcés. Elle leur a trouvé un abri à Varsovie et s’est procurée le matériel nécessaire à la fabrication de faux documents qui ont permis de sauver bon nombre de Juifs. Après la guerre, Irene a vécu au Canada, en Israël et en Pologne. Elle s’est mariée deux fois, sur le tard, elle n’a pas eu de descendants, mais elle était très proche de ses sœurs et adorait ses neveux et nièces. Irene a rédigé ses mémoires en polonais au début des années 1980.

Irene Zoberman est l’auteure de « The Forces of Endurance », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et d’ « Une force insondable », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

photo of 14 Irka with nephew David and Niece Jessica 1979
Fela Zylberstajn Grachnik

Fela Zylberstajn Grachnik

Fela Zylberstajn Grachnik (1924–1997) est née à Lodz (Pologne), où elle a vécu choyée et très entourée de ses parents et de sa famille élargie. Durant la guerre, elle a été détenue au ghetto de Lodz, avant d’être déportée à Auschwitz-Birkenau puis au camp de concentration de Gross-Rosen. Fela est la seule survivante de sa vaste famille qui comptait 80 personnes. En 1946, elle a épousé Moishe Grachnik au camp de personnes déplacées de Schwandorf, en Bavière. Leur fille, Myra, est née un an plus tard. En 1949, ils ont émigré en Israël, où leur fils Issie a vu le jour. En 1953, la famille s’est installée à Montréal où est né leur fils, Alan. Fela et son mari ont rejoint la Lodzer Landsmanshaft (l’association des natifs de Lodz) au sein de laquelle Fela a pris la présidence du Comité des femmes. Sous sa houlette, le Comité a participé à de nombreux projets au Canada et en Israël ; elle était très appréciée et respectée dans son rôle de dirigeante. Fela est décédée le 8 septembre 1997 à l’âge de 73 ans.

Fela Zylberstajn Grachnik est l’auteure de « With Great Pride », publié dans Before All Memory Is Lost: Women's Voices from the Holocaust et de « Ma famille, ma grande fierté », publié dans Un combat singulier : Femmes dans la tourmente de l’Holocauste.

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