Six années volées

« Combien de temps pourrions-nous encore tenir ? » déplore Amek Adler, 17 ans, à son arrivée dans un énième camp de concentration au printemps 1945. Dans les ghettos de Łódź et de Varsovie, au camp de travaux forcés de Radom, au camp de concentration de Natzweiler puis à celui de Dachau, Amek a été témoin de trop de scènes de destruction et de tragédie pour pouvoir endurer davantage de souffrances. Pour tenir bon et survivre, il s’accroche aux souvenirs heureux partagés avec ses parents et ses trois frères ; il se remémore les vacances, les soirées et les soupers ; il imagine une vie sans souffrances et sans faim ; il rêve de l’avenir. Quand sa détention prend fin, Amek est déterminé à saisir toutes les possibilités que lui offre sa liberté nouvellement acquise. Six années volées évoque le courage qu’il lui a fallu pour affronter le passé, profiter du jour présent et se projeter dans l’avenir.

Préface de Idit Gil

En bref
Pologne
Ghettos de Lodz, Varsovie et Radom
Camps de travaux forcés et de concentration
Camp de concentration de Dachau
Camp de personnes déplacées (Italie d’après-guerre); Suède
Immigration au Canada en 1954
Adaptation à la vie canadienne
Ressources éducatives disponibles: Dans le ghetto de Varsovie : entre persécutions et résistance

152 pages

Tranche d'âge recommandée
14+
Langue
Français

*Si vous êtes enseignant, vous pouvez commander gratuitement les ressources ici.

Photo of Amek Adler

À propos de l'auteur

Amek Adler est né en 1928 à Lublin, en Pologne. À la suite de sa libération en avril 1945, il a retrouvé sa mère et deux de ses frères. Il a vécu en Italie de 1945 à 1947, avant d’immigrer en Suède en 1948, puis au Canada en 1954, accompagné de sa femme, Ruth. À Toronto, Amek a fait sa place dans l’industrie de la fourrure ainsi que dans la bijouterie. Il a partagé avec de nombreux auditoires les expériences qu’il a vécues durant l’Holocauste, notamment en participant à plusieurs reprises à la Marche des vivants. Amek Adler est décédé en 2017.

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J’avais vu la séparation et l’avilissement de ma famille, et craint pour ma vie. J’avais le cœur brisé, mais je m’étais endurci et avais appris à ne pas pleurer.