Les Mots enfouis : Le Journal de Molly Applebaum

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À l’automne 1942, les rafles de Juifs à Dąbrowa Tarnowska, en Pologne, obligent la jeune Molly Applebaum, 12 ans, et sa cousine Helen à trouver refuge dans une ferme où elles se cachent dans une caisse ensevelie sous terre. Enfermée dans ce « cercueil » de 1943 à 1945, Molly n’a pour seule compagnie que sa cousine et son journal. Au fil des jours, Molly décrit l’espace froid et obscur, la crasse et la vermine, la faim et la relation compliquée avec les deux fermiers polonais qui risquent leur vie pour sauver la sienne. Elle nous livre sans détours ses craintes, ses secrets et surtout son désir ardent de survivre. Les Mots enfouis présente l’extraordinaire journal de Molly, suivi des mémoires qu’elle a rédigés dans les années 1990. Ces deux textes, écrits à 50 ans d’écart, constituent un témoignage courageux et passionnant de son parcours pendant et après la guerre.

Préface de Jan Grabowski

En bref
Pologne
Clandestinité
Journal intime rédigé durant l’Holocauste, accompagné des mémoires d'après-guerre
Camps de personnes déplacées (Autriche et Allemagne d’après-guerre)
Projet des orphelins de guerre
Immigration au Canada en 1948
Adaptation à la vie canadienne

184 pages

Tranche d'âge recommandée
16+
Langue
Français

*Si vous êtes enseignant, vous pouvez commander gratuitement les ressources ici.

Photo of Molly Applebaum

À propos de l'autrice

Molly Applebaum est née en 1930 à Cracovie (Pologne). Après la guerre, elle a passé trois ans dans des camps de personnes déplacées avant d’immigrer au Canada en tant qu’orpheline de guerre. Les Mots enfouis est la première traduction française du journal que Molly a rédigé en polonais de mars 1942 à janvier 1945, publié avec ses mémoires écrits dans les années 1990. Molly Applebaum vit à Toronto.

Quand je regardais le monde avec mes yeux d’enfant, je le voyais tout en rose... Et aujourd’hui? Je suis heureuse si je survis un jour de plus, et j’attends le suivant dans la peur. Quand tout cela va-t-il finir? Arriverons-nous à rester en vie jusqu’à la fin?