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L’Enfant du silence

Mariette n’a que 5 ans lorsque les nazis envahissent sa ville natale de Bruxelles, en Belgique, en 1940. Peu après, sa famille vole en éclats, et la jeune fille, ses frères et ses sœurs se retrouvent dispersés dans la ville et à la campagne, cachés chez des non-Juifs, dans des couvents et des orphelinats, ou engagés dans la Résistance. Face à la violence et à la mort ambiantes, Mariette apprend les techniques essentielles à sa survie, comme lancer un couteau, sauter d’un véhicule en marche et, surtout, rester silencieuse. Au sortir de la guerre, elle a acquis une grande vivacité d’esprit et un désir profond d’indépendance, qui l’aideront à se lancer dans sa nouvelle vie au Canada. Tandis qu’elle opère sa mutation identitaire pour devenir Marie, membre active et entreprenante au sein de sa communauté, mère et défenseuse des droits de l’enfant, Mariette, l’enfant du silence, apprend à faire entendre sa voix.

Préface de Mia Spiro Lauren Faulkner Rossi

En bref
Belgique
Clandestinité
Projet des orphelins de guerre
Immigration au Canada en 1947
Adaptation à la vie canadienne
Ressources éducatives disponibles: En quête d’un refuge

228 pages

Tranche d'âge recommandée
14+ More Information
Langue
Français

*Si vous êtes enseignant au Canada, vous pouvez commander gratuitement les ressources ici.

Photo of Marie Doduck

À propos de l'autrice

Marie (Mariette) Rozen Doduck est née en 1935 à Bruxelles, en Belgique. En 1947, elle a immigré au Canada, avec trois autres membres de sa fratrie, grâce au Projet des orphelins de guerre. Ils ont fini par s’établir à Vancouver. En 1955, Marie a épousé Sidney Doduck, avec qui elle a eu trois enfants. Elle a voué une grande partie de sa vie d’adulte à l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste et compte parmi les membres fondateurs du Vancouver Holocaust Education Centre. Son engagement lui a valu de nombreuses reconnaissances, notamment sa nomination à l’Ordre du Canada en 2024.

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Au bout de quelque temps, j’en oubliais de manger : j’étais tellement habituée à avoir faim que je ne m’en rendais même plus compte. Je me rappelle toutefois très bien le goût de la peur.