Chapitre 3
Entrer dans la clandestinité pour survivre
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Enfants dans un foyer géré par un réseau de sauvetage. Sèvres (France), 1944. United States Holocaust Memorial Museum, avec l’aimable autorisation d’Eva Tuchsnajder Lang.
Apprendre à lire dans la clandestinité
« Nous avons passé beaucoup de temps assis, en silence, parce qu’il ne fallait pas qu’on nous entende. Nous devions faire très attention.
La grande question était de savoir quoi faire avec un enfant de 3 ans. Nous devions faire en sorte que ma cousine ne fasse pas de bruit ; c’est ainsi que nous avons commencé à lui apprendre à lire. Des mois durant, elle a prononcé des lettres et des mots – “ma”, “po”, “beh”, “bah” – en émettant des sons et en associant des lettres pour former des mots. Au moment de notre libération, Eva savait lire dans trois langues : le polonais, l’ukrainien et l’hébreu, et peut-être même un peu en russe. »
Ravaler ses larmes
01:30
René Goldman a caché son identité juive pour se mêler aux autres élèves du couvent.
Apprendre à survivre dans un couvent
01:35
Le saviez-vous ?
Les personnes qui ont aidé des Juifs à se cacher pendant l’Holocauste l’ont souvent fait au péril de leur vie. Afin d’exprimer sa reconnaissance pour leur bravoure, Yad Vashem, l’Institut international pour la mémoire de la Shoah (l’Holocauste) à Jérusalem, a créé le programme des « Justes parmi les Nations ». Depuis son lancement en 1963, plus de
27 000
personnes se sont vu attribuer cette distinction. Les récipiendaires reçoivent une médaille et un certificat, et leurs noms sont inscrits sur le mémorial de Yad Vashem.