Bien qu’elle ne fasse pas référence à l’éducation, cette déclaration stipule qu’un enfant doit disposer de tout ce dont il a besoin pour se « développer d’une façon normale », et qu’il « doit être mis en mesure de gagner sa vie ». Cette déclaration constitue la première reconnaissance internationale officielle des droits de l’enfant.

Directeur de l’orphelinat juif Dom Sierot à Varsovie, Janusz Korczak a encouragé les enfants à former leur propre gouvernement et leur propre système judiciaire au sein de l’établissement.

Il a notamment écrit : « Il n’y a pas d’enfants, seulement des individus. »

La Déclaration universelle des droits de l’homme aborde la question du droit à l’éducation. L’article 26 stipule que « l’enseignement élémentaire est obligatoire » et que « l’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine ».

La Déclaration des droits de l’enfant traite du droit à l’éducation, en précisant que l’enseignement primaire doit non seulement être obligatoire, mais aussi gratuit. On y définit l’éducation comme un moyen de développer des compétences, une capacité de réflexion et un sens du civisme. On y cite le recours au jeu et aux activités récréatives pour atteindre ces objectifs.

La convention de 1989 constitue la suite de la déclaration de 1959. S’il est toujours stipulé que tout enfant doit obligatoirement fréquenter l’école primaire, on y ajoute toutefois que les formations secondaire et supérieure ainsi que la formation professionnelle doivent être accessibles à tous. On y aborde également les besoins de l’enfant en tant qu’individu et les défis à surmonter dans l’éducation des enfants du monde entier, tels que l’analphabétisme. La nouvelle convention insiste sur le fait que les enfants ne doivent pas être soumis au travail, ni exploités, ni subir toute autre contrainte qui les empêcherait de bénéficier d’une éducation.