Une enfance à la dérive

René Goldman est un enfant fasciné par le théâtre, la musique, la géographie et les langues. Choyé par ses parents, il aime déambuler dans les rues de Luxembourg puis de Bruxelles, insouciant et enclin aux bêtises. Mais lorsque les adultes commencent à parler de « déportations », René est contraint de faire face à une inquiétante réalité. En 1942, sa famille s’enfuit en France et René, 8 ans, est séparé de ses parents. Il est ensuite ballotté entre plusieurs maisons d’accueil où il doit cacher ses origines juives mais aussi son angoisse. La Libération n’en sera pas une pour René qui attend en vain le retour de ses parents. Témoignage éloquent et bien documenté, Une enfance à la dérive explore les questions liées à l’identité, au deuil, à la désillusion et à l’angoisse provoquée par des émotions trop longtemps réprimées.

Préface de Helen Epstein

En bref
Luxembourg; Belgique; France
Régime de Vichy
Enfant en clandestinité
Fausse identité
Pologne d’après-guerre; Chine
Vie en pays communiste
Immigration aux États-Unis en 1960, puis au Canada en 1963
Ressources éducatives disponibles: Enfants cachés
René Goldman

360 pages

Tranche d'âge recommandée
16+
Langue
Français

*Si vous êtes enseignant, vous pouvez commander gratuitement les ressources ici.

Photo of René Goldman

À propos de l'auteur

René Goldman est né en 1934 au Luxembourg. Après la guerre, il a vécu dans des maisons d’enfants en région parisienne, avant de partir étudier en Pologne. En 1953, René s’est installé à Pékin afin d’y apprendre la langue, la littérature et l’histoire chinoises. Il a obtenu son diplôme de l’Université Columbia puis est devenu professeur à l’Université de Colombie-Britannique où il a enseigné l’histoire de la Chine. René vit à Summerland, en Colombie-Britannique.

Consulter sur Re:Collection

Tout en me maintenant fermement tandis que je me débattais et hurlais, la brute s’est ruée vers le train à l’arrêt, passant à côté de Maman qu’on traînait par terre malgré son opposition violente et ses cris. À la gare régnait une panique totale …